Ce sont 18 élèves, soit 8 garçons et 8 filles, qui formaient ma classe de troisième année. Ce stage, effectué dans un milieu plutôt défavorisé, m’a permis de travailler avec certains élèves en difficultés d’apprentissage et en trouble de comportement. De plus, ces derniers venaient des quatre coins du globe !
Durant les premiers jours de co-enseignement, les élèves avaient à faire une situation d’écriture. J’avais à ce moment remarqué que cette tâche semblait difficile pour la plupart. Plusieurs m’avaient dit qu’ils n’aimaient pas écrire et qu’il trouvait ce type de travail très long à réaliser. J’ai donc voulu, par le biais d’une correspondance avec une classe de la Belgique, leur donner un contexte significatif afin de les motiver à écrire.
Chaque élève du Québec était jumelé à un élève de la Belgique. Ils devaient d’abord écrire leur lettre à la main. Ensuite, les élèves faisaient leur correction. Finalement, ils écrivaient leur propre sur les ordinateurs portables de l’école. Puisque mon but premier était de les motiver, je les ai laissés assez libres dans leurs sujets d'écriture, bien qu’ils avaient certains barèmes à respecter.
À travers ce projet, nous avons également abordé la culture de différents pays, nous avons regardé des photos de voyage, étudié les expressions belges, nous avons écrit des cartes de Noël à la main, fait une situation d’écriture sur un pays qui serait à l’image de chaque élève, ainsi qu’un exposé oral.
J’ai donc plusieurs traces, soit des écrits (version brouillon+version corrigée), des photos, des vidéos...
À travers ce projet, j’ai vu une réelle augmentation de la motivation des élèves envers l’écriture. Mon enseignante associée poursuivra d’ailleurs les échanges vu la popularité du projet.
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