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Dès le début de mon stage, j'ai remarqué que plusieurs de mes élèves de 5e année avaient de la difficulté avec l’orthographe des mots lors des dictées. Plusieurs d’entre eux semblaient écrire au son (selon les phonèmes qu’ils entendent) en plus de mélanger les diverses traces graphiques que peuvent avoir les sons (ex. : englofone), et ce, même si les mots d'orthographe étaient à l'étude depuis deux semaines. J’ai également constaté que ce genre d’écriture rendait leur processus d’autocorrection encore plus difficile, puisqu’ils ne pouvaient pas réellement trouver leurs mots dans le dictionnaire. Puis, en ne trouvant pas leur mot dans le dictionnaire, ils abandonnaient leur autocorrection avec l’impression d’avoir corrigé leur texte efficacement.

Je me suis donc questionné afin de trouver des stratégies qui les aideraient à retenir l'orthographe des mots et qui les aideraient à s'autocorriger plus efficacement. 

Mon PIC s'est déroulé sur cinq semaines. Les élèves ont d'abord rédigé la dictée comme ils le font habituellement. Cela m'a permis de voir les mots d'orthographe les moins réussis. Par la suite, j'ai questionné les élèves afin de voir les techniques qu'ils utilisaient à la maison pour réviser les mots de vocabulaire. Suite à ces échanges, j'ai préparé diverses activités durant lesquelles ils allaient réviser les mots de vocabulaire. Souvent, ces activités étaient réalisées en équipe afin que les élèves puissent confronter leurs connaissances. J'ai également pris un moment pour modéliser l'usage des divers outils de correction, tels que le dictionnaire, l’eurêka et la démarche d'autocorrection. À la fin de ces cinq semaines, les élèves ont dû rédiger de nouveau la dictée afin de voir s'ils s'étaient améliorés.  

De manière générale, tous les élèves se sont améliorés.

 

Les traces utilisées lors de ce projet sont les suivantes: 

Dictée initiale et dictée refaite à la 5e semaine

Feuilles d'exercices 

Notes d'observation 

Cohorte