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Création d’ateliers de français
Explication du contexte :
Nous sommes une classe de vingt élèves de 6e année. Sur un cycle de 9 jours, 4 élèves doivent rencontrer une orthopédagogue à raison de 6 périodes. Évidemment, aucune matière ne peut être enseignée lors de ces périodes… Sachant que le français est une matière complexe qui occasionne plusieurs difficultés chez nos élèves, nous nous devons d’y mettre le temps nécessaire à la consolidation des apprentissages. Mes observations m’ont aussi permis de constater que plusieurs élèves auraient avantage à travailler leur autonomie en vue de ce qui les attend : le secondaire.
Projet PIC :
Après avoir réfléchi au contexte dans lequel nous sommes, j’ai décidé de trouver une solution qui pourrait répondre aux besoins. Les périodes d’orthopédagogie seront maintenant consacrées à des ateliers de français qui permettront aux élèves de développer le goût de l’écriture, de mettre en pratique les nouvelles notions de grammaire et d’utiliser les TIC pour consolider leur apprentissage.
Ces ateliers comprennent 3 centres d’apprentissage :
1) Écriture
2) Grammaire
3) Informatique
Au tableau, sous chacun des titres, se retrouve le nom des membres de chacune des équipes. À chaque centre apparaît une fiche explicative. Chaque équipe a un responsable qui s’occupe de distribuer le matériel nécessaire et de venir en aide à ses coéquipiers.
Fonctionnement :
Lorsque la période débute, chacun se dirige à son poste de travail avec son matériel et attend la fiche explicative que distribue le responsable. Selon les nouvelles notions apprises en groupe, le centre de grammaire ainsi que celui d’informatique permettent aux élèves de mettre à profit leurs nouvelles connaissances. Quant à lui, le centre d’écriture offre aux élèves des mises en situation qui les poussent à développer leur créativité et à mettre en mots leur pensée, ce qui est parfois difficile pour eux. De plus, ce centre les oblige à utiliser leur code de correction, ce qui est aussi un point à travailler… Les différents sujets humoristiques qui leur sont offerts représentent pour eux une grande motivation!
Après chaque période, nous faisons un retour en grand groupe afin de ressortir les points positifs et ceux à travailler. À main levée, les élèves expriment leur point de vue (c’est mon moment préféré). Pendant ce temps, je note dans notre tableau les défis qui se présentent à nous ainsi que les différentes suggestions proposées. Lorsqu’il le faut, nous passons aux votes. Que la majorité l’emporte! Comme j’enregistre nos notes après chaque période, nous pouvons y revenir la période suivante et placer un crochet au défi relevé. Ce moment me semble très apprécié des élèves… Je crois que chaque crochet nous procure un sentiment de satisfaction J !
Évaluation des traces…
Une boîte est disposée à l’avant de la classe. Dans celle-ci, chaque élève a son propre dossier. À l’intérieur, nous y plaçons les écritures faites (terminée ou non) ainsi que les documents de grammaire sur lesquels nous avons travaillé. Cette façon de conserver les traces permet deux choses. D’abord, les élèves peuvent s’y référer lorsqu’ils en sentent le besoin. Ils peuvent aussi reprendre le travail là où ils l’ont laissé lorsque le temps leur permet. Finalement, cette méthode me permet d’observer et d’évaluer le travail de chacun, de cerner les difficultés individuelles et celles du groupe . Je peux donc, en groupe, revenir sur certaines notions qui posent problème. Je peux aussi créer des groupes de besoins selon la difficulté (à venir…)
Vivre-ensemble
Comme ce projet mène plutôt à des apprentissages de socialisation, il se situerait davantage dans le domaine du «vivre-ensemble». Voici donc les 5 mots-clés qui résument mon projet:
autonomie;
interactions de groupe (collaboration);
démocratie;
enseignant = consultant
cohésion de groupe (appartenance et solidarité).