Aller au contenu principal

Observations du contexte

Mon quatrième stage s’est déroulé dans une école moins nantie. J’ai enseigné à des élèves du premier cycle, soit en première année. Au début de mon stage, j’ai remarqué que les élèves étaient intéressés par un important nombre de sujets. Ils voulaient ainsi réellement découvrir et se renseigner sur divers éléments qu’ils ne connaissaient pas. J’en ai conclu que l’aspect de la culture serait donc une notion importante à insérer dans mon projet. De plus, de façon générale, les apprentissages se déroulaient de manière adéquate. Toutefois, il y avait un élément sur lequel les élèves avaient besoin de travailler davantage, soit la syllabation. Chaque journée, j’en faisais dans la classe avec ces derniers. Ceci m’a permis de remarquer qu’il y avait différents sons pour certains enfants qui étaient plus difficiles à reconnaître et à comprendre. Il était donc important de travailler cette notion de français qui accrochait pour plusieurs élèves, puisqu’elle est essentielle à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. J’avais également remarqué que le concept de phrase restait toujours à consolider. En effet, il était difficile de comprendre pour plusieurs enfants ce qui constitue une phrase. Il était donc important de retravailler cette notion qui leur sera utile pour le reste de leur parcours scolaire ainsi que de leur vie. Le dernier élément considéré comme un besoin pour les élèves était la nécessité de prendre un temps d’arrêt afin de bouger. En effet, j’ai observé à plusieurs reprises qu’après une certaine période de temps durant laquelle ils travaillaient efficacement, ils avaient besoin de bouger. 

Description du projet

Le projet que j’ai décidé de réaliser avec les élèves leur permettra de consolider des notions de français, soit la phrase et la syllabation, tout en découvrant des éléments de culture en se dégourdissant.

Lorsque les enfants avaient de la difficulté à se concentrer sur la tâche à réaliser, nous allions rejoindre « Victor l’aventurier ». Ce personnage créé à partir de l’application        « Tellagami » nous a accompagnés tout au long de notre périple autour du monde. Chaque semaine, « Victor l’aventurier » présentait, à l’aide d’une vidéo, le continent ainsi que le pays que nous visitions. Nous changions de pays à chaque fois que nous bougions avec notre personnage. À chaque moment où les élèves avaient besoin d’un temps d’arrêt,  « Victor l’aventurier » nous présentait le pays et le continent en question. Afin de développer les notions de phrase, de syllabation et de culture, il nous présentait différents mots dont l’origine provient du pays en question. Chaque fois, les enfants découvraient entre deux et cinq mots qui proviennent du pays visité. Avec notre personnage, nous apprenions à lire ces mots, en français, donc nous faisions de la syllabation. Lorsque les mots étaient découverts, nous essayions de traduire une phrase qui était écrite dans la langue officielle du pays en question. Par la suite, nous travaillions la notion de phrase, donc ce qui la constitue. Par ailleurs, pour chacun des mots, il y avait un mouvement d’associé. Ainsi, « Victor l’aventurier » demandait aux élèves de lire le mot et de faire le mouvement lui étant lié. Par la suite, je demandais aux élèves d’exécuter le mouvement de différentes manières pour ensuite l’envoyer à notre personnage afin qu’il remarque à quel point ils participaient bien. Pour terminer chaque vidéo, notre personnage présentait quelques objets provenant du pays en question. Cela permettait aux enfants d’enrichir leur culture. Le temps qui était consacré pour chaque repos, donc chaque fois que nous allions rejoindre  « Victor l’aventurier » durait environ de dix à quinze minutes. 

Intentions d’intervention

Par ailleurs, il y a différents domaines d’apprentissage qui ont été touchés tout au long de ce projet. Le principal a été le domaine des langues, soit le français (MELS, 2001). En travaillant la syllabation à travers les différents mots et la notion de phrase, cela a permis aux élèves d’être de plus en plus en mesure de lire des mots et de pouvoir les écrire, ce qui représentait deux compétences de ce domaine. L’un des domaines généraux de formation était « santé et         bien-être » (MELS, 2001). L’un des axes de développement lui étant associé est               « le mode de vie actif » (MELS, 2001), ce qui incluait l’intégration des activités physiques dans les classes. Le dernier champ d’apprentissage que le projet a touché a été la culture. En effet, les élèves ont acquis divers savoirs culturels tout au long de celui-ci.

Échéancier

Le projet a eu une durée d’environ un mois et demi, soit allant du mois de novembre au mois de décembre. De plus, comme il a été mentionné, chaque activité, soit chaque temps durant lequel les enfants se changeaient les idées pour se concentrer, était d’une durée d’environ dix à quinze minutes. Toutefois, le projet a évolué en fonction des besoins de ces derniers, soit le nombre de temps d’arrêt qu’ils nécessitaient. 

Matériel

J’ai eu besoin de l’application qui m’a permis de créer notre personnage « Victor l’aventurier » afin de le visionner sur le tableau interactif. Pour la création des vidéos, j’ai utilisé un « ipad ». J’ai également eu besoin des différentes enveloppes contenant les destinations ainsi que les mots de vocabulaire à utiliser. J’ai préparé tous les documents informatiques contenant les mots et la phrase afin de les travailler au tableau avec les élèves. Par ailleurs, afin de construire mon projet, j’ai eu besoin de la progression des apprentissages ainsi que du programme de formation de l’école québécoise.

Moments et outils d’évaluation

Tout au long du projet, j’ai observé, à divers moments, les élèves de manière formative. Lors de la syllabation à partir des mots, je notais les difficultés des élèves liées aux divers sons. Je consignais également mes notes dans mon cahier d’observations en lien avec leur compréhension de la notion de phrase. De plus, j’ai fait une évaluation sommative en lien avec tous les éléments travaillés durant ce projet. 

Bibliographie

MELS. (2001). Programme de formation de l’école québécoise. Version approuvée. Éducation préscolaire. Enseignement primaire. Québec : Gouvernement du Québec. 362 p.

MELS. (2009). Progression des apprentissages au primaire. Français, langue d’enseignement. Québec : Gouvernement du Québec. 158 p.

Documents
Fichier attaché Taille
victor_laventurier.png 233.7 Ko
evaluation_victor.docx 94.81 Ko
Cohorte