Le but de mon projet d'intégration en contexte était de faire bouger les élèves selon leurs besoins. Je voulais donc, prendre le temps de faire bouger les élèves chaque jour afin de favoriser leur niveau de concentration et leur niveau d'attention.
Lors de mon stage 4, j'ai eu une classe de 15 élèves au préscolaire, qui avait un immense besoin de bouger régulièrement. J'ai donc eu l'idée d'instaurer des pauses actives quotidiennes, minimalement une par jour et plus au besoin. En plus d'avoir la bougeotte, les élèves étaient aussi très bavards. Je croyais donc que le fait de les faire bouger plus chaque jour leur permettrait d'être moins bavards, puisqu'ils auraient des moments précis où ils pourront « lâcher leurs fous ». Ces pauses leur permettaient de chanter, de danser et de parler avec leurs amis. Elles ont pris différentes formes ; JustDance, parcours de motricité, séances d'entrainement, récréation prolongées, etc. Évidemment, je savais que mes attentes devaient être claires. J'ai donc pris le temps d'expliquer aux élèves à quoi servaient ces pauses actives et à quoi je m'attendais d'eux. J'ai aussi pris le temps de leur expliquer qu'il fallait avoir un bon « plaisir-contrôle » lors des pauses pour que tout se passe bien. À la fin de chaque pause active, pour reprendre notre calme, je prenais une ou deux minutes pour faire quelques respirations guidées avec les élèves.
Ces pauses actives ont été très bénéfiques pour les élèves. J'ai rapidement vu une différence sur leur niveau d'attention et de concentration, puisque le but, entre autres, des pauses, était de permettre aux élèves d'être plus concentrés lors des situations d'apprentissage.
Les traces recueillies sont des observations prises lors de petites évaluations d'écoute. De plus, à la fin de chaque pause active, je demandais aux élèves de me partager comment ils se sentaient (calme, détendu, réceptif, etc.).