Description du projet
Dès le début de mon stage en deuxième année, j’ai eu la chance d’observer les élèves de ma classe à plusieurs moments différents et au cours d’activités d’apprentissages variées. Ce qui m’a sauté aux yeux dès les premières semaines était l’écart assez prononcé entre certains de mes élèves. En fait, presque la moitié des élèves de ma classe avait de grandes difficultés et l'autre moitié était forte et autonome. De ce fait, les besoins des élèves de ma classe étaient très différents d’un élève à l’autre. Dans la majorité des tâches d’apprentissages, je devais accorder beaucoup de temps aux élèves plus faibles afin de les soutenir puisqu’ils étaient peu autonomes dans leur réalisation. De ce fait, je ne pouvais accorder beaucoup de temps aux autres élèves de la classe qui avançaient beaucoup plus rapidement. Comme c’est une situation qui a perduré, j’ai jugé que je devais mettre en place une solution pouvant aider les élèves ayant des difficultés à cheminer et m’aider moi même à trouver des moments propices en classe pour les soutenir. C’est pourquoi j’ai pensé que la mise en place d’ateliers pourrait m’aider à offrir du soutien aux élèves en difficulté, tout en permettant aux autres élèves de la classe d’être autonome.
La mise en place des ateliers
J’ai mis en place mes ateliers de soutien à une fréquence de deux fois par semaine, avec une durée de 30 minutes. Chacun d’eux avait une intention différente, selon les besoins de mes élèves en difficultés. Ils servaient à revenir sur des éléments qui leur posaient problème, de réexpliquer et de faire des rétroactions individuelles afin de les faire cheminer dans leurs apprentissages, et ce, sans freiner les autres élèves. Donc, mes ateliers se faisaient avec les élèves en difficulté en sous-groupe de travail, pendant que les autres élèves de la classe étaient en travail autonome. Par exemple, ceux-ci faisaient de la lecture, utilisaient des cartes à tâche, du matériel de manipulation ou des exercices de consolidations, afin qu’ils soient autonomes dans leur travail.
Afin que mes ateliers de soutien soient une réussite, il fallait que les élèves travaillant seuls soient autonomes pour que je ne sois pas dérangé constamment lors du travail en sous-groupe. C’est pourquoi, avant de mettre en place mes ateliers, j’ai travaillé avec mes élèves l’autonomie. En fait, j’ai construit une échelle d’autonomie et je l’ai affiché en classe. Les élèves connaissaient alors les étapes à suivre avant de s’adresser à l’enseignante lors des moments de travail individuel.
Résultats et observation
À la suite de la mise en place de mes ateliers de soutien, j’ai remarqué, premièrement, une amélioration au niveau d’autonomie des élèves de ma classe. En ce qui a trait aux apprentissages des élèves en difficulté, les éléments travaillés en sous-groupe étaient davantage intériorisés. Je remarquais, la plupart du temps, une amélioration dans la compréhension du concept, lorsque ceux-ci retournaient en travail individuel.
En conclusion, la mise en place des ateliers de soutien m’a permis de travailler de façon plus individualisée avec certains élèves des éléments qui leur posaient problème et de les faire cheminer, pendant que les autres élèves de la classe travaillaient de façon autonome, sans devoir attendre après les amis moins avancés et donc, en n’étant pas freiné dans leurs apprentissages.
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