Observations
Au cours de mes premières semaines de stage, j’ai pu effectuer plusieurs observations à propos de mes élèves et de notre climat de classe, et ce, tant lorsque j’observais mon enseignante que lorsque j’étais en prise en charge. Malgré l’unicité de chacun de mes élèves, j’ai pu remarquer certains besoins partagés par l’ensemble de mon groupe. Entre autres, j’ai pu remarquer que mes élèves avaient beaucoup de difficulté à calculer mentalement. Ils étaient capables d’effectuer des additions telles que 6+5, mais la majorité des élèves devaient encore compter sur leurs doigts et il n’était pas rare qu’ils se trompaient. Il en était de même pour les soustractions qui devraient appartenir à leur répertoire mémorisé.
Réflexion et mise en oeuvre de projet
Lorsqu’est venu le temps d’apprendre les additions et les soustractions de grands nombres, le plus difficile pour mes élèves n’était pas de comprendre la procédure, mais d’effectuer l’addition ou la soustraction des unités, des dizaines, des centaines et des unités de mille. Il en résulte donc beaucoup d’erreurs de calcul puisque les enfants n’ont pas mémorisé les additions et les soustractions des nombres inférieurs à 20.
Tout d’abord, avant le début du projet, une petite dictée d’additions a été effectuée dans le but d’avoir une référence de la maîtrise du répertoire d’additions mémorisées pour chacun des élèves. Le projet s’est effectué sous forme d’ateliers d’une quinzaine de minutes trois fois par semaine et d’un petit « jeu concours » le vendredi (ex : pas de géants, le ballon addition, le ballon soustraction, duels, plickers, etc.) Les ateliers ont été effectués en équipes de quatre, bien que parfois les quatre élèves d’une même équipe devaient travailler individuellement. Pour les trois premières semaines, les ateliers portaient sur les additions. À la fin des trois premières semaines, la dictée d’additions a été effectuée à nouveau, ce qui a permis d’évaluer la progression de chacun des élèves. Ensuite, trois autres semaines ont été consacrées aux soustractions. Avant le début des ateliers ainsi qu’à la fin de ceux-ci, il y a également eu une dictée, mais cette fois-ci de soustractions. Cela a permisencore une fois de servir de référence de base et d’outil pour évaluer la progression des élèves à la fin des trois semaines. Ce fonctionnement pourra notamment être réinvesti par l’enseignante lorsque viendra le temps de pratiquer les multiplications ainsi que les divisions.
Observations saillantes
Mon projet PIC a permis à mes élèves de s'améliorer grandement en plus d'élargir leur répertoire d'additions et de soustractions mémorisées. En réalisant les dictées avant et après les ateliers, il a été possible de chiffrer la progression des élèves. Certain élèves ont notamment augmenté leur résultat de 35%. J'ai également pu observer une augmentation de la confiance en soi de mes élèves en mathématiques en plus d'observer chez eux une soif d'apprendre en mathématiques. Ainsi, les moments des ateliers sont vite devenus des moments de détente et de plaisir pour mes élèves.
Nature des traces disponibles
- Productions d'élèves (dictées)
- Consignation des notes
-Photos des ateliers ainsi que des élèves en action