J’ai fait mon stage IV dans une petite école de 154 élèves. Il y a certains besoins chez les élèves. Surtout en ce qui concerne le vocabulaire de ceux-ci. C’est d’ailleurs un objectif qui est présent dans le projet éducatif de l’école.
Au début de l’année, j’avais remarqué que, dans ma classe, les élèves avaient de la difficulté à donner la description de certaines choses et il y avait plusieurs mots dont la définition était inconnue pour ceux-ci. Par exemple, il y avait un élève qui savait ce qu’était un « flat », mais il ne savait pas ce qu’était une crevaison. Pendant la collation, mon enseignante associée avait une poire et les enfants ne savaient pas ce que c’était pour la plupart. Ce fut la même chose lorsque nous avons parlé d’une borne-fontaine dans le cadre de la lecture d’une histoire.
J’ai donc décidé de partir de cette difficulté pour bâtir mon projet PIC. J’ai pris quelques minutes, chaque jour, pour faire une activité qui contribuerait à développer le vocabulaire de mes élèves. Ces activités étaient de courte durée (environ 15-20 minutes) et s’échelonnaient sur une période de trois semaines environ, soit pendant ma deuxième période de prise en charge. Je voulais que ces activités soient courtes, mais dynamiques. C’était pour bonifier leur vocabulaire. Ces moments ont été riches et amusants à la fois.
Voici un petit résumé de mon projet :
La première semaine, c’était un petit cherche et trouve. Des mots étaient cachés un peu partout dans la classe. Lorsque tous les mots étaient trouvés, nous tentions de deviner ceux-ci et nous en avons discuté. Le lendemain, c’était un J’ai…Qui a… avec ces mots pour intégrer le nouveau vocabulaire. Le troisième jour, un deuxième cherche et trouve a été effectué avec une deuxième banque de mot. Le J’ai…Qui a… a été fait le lendemain avec cette deuxième banque de mot.
La deuxième semaine, nous avons fait des petites devinettes avec du nouveau vocabulaire. Les deux premiers jours, un élève tentait de faire deviner aux autres l’image qu’il avait entre les mains sans la nommer. Il pouvait nommer ce qu’il voyait s’il avait de la difficulté à trouver des devinettes. Des exemples étaient donnés par l’enseignante au préalable. À la fin de la semaine, le même vocabulaire était utilisé dans une autre activité pour intégrer ces mots. Une image était affichée au tableau et un élève avait les yeux bandés. Il devait questionner la classe pour tenter de deviner le mot.
Finalement, la dernière semaine, les élèves devaient se placer en équipe de deux ou trois et ils avaient deux dés par équipe. Un dé avec des personnages et un autre avec des lieux. Ils devaient inventer de très courtes histoires en intégrant le personnage et le lieu obtenu. Le but était de faire parler les élèves. Chaque jour, ils avaient deux nouveaux dés. Pendant les jeux libres de cette dernière semaine, l’enseignante prenait une table à la fois et ils pouvaient venir créer une histoire via l’application My story book. L’enseignante guidait ceux-ci. Les histoires obtenues ont été envoyées aux parents et présentées à la classe la semaine suivante.
Toutes ces activités avaient un but commun, soit de faire développer le vocabulaire des élèves. Les résultats furent très positifs. J’ai vu les élèves utiliser les mots appris les semaines suivantes. De plus, les élèves ont apprécié les activités. C’était dynamique et comme c’était sous la forme de jeu, les élèves n’étaient pas conscients qu’ils apprenaient. Comme le projet a bien fonctionné, nous avons refait des activités semblables les semaines suivantes (avec du nouveau vocabulaire).