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Contexte : J’ai fait mon stage final à l’école Cap-Soleil et Saint-Pierre (pavillon Saint-Pierre), dans l’une des cinq classes de 5e année. L’école fait partie du programme Santé Globale. Ma classe, elle, était 100 % flexible, en plus d’être BYOD (Bring Your Own Device). Il y a 24 élèves dans la classe, 12 filles et 12 garçons. Ceux-ci avaient tous leur propre tablette. Déjà en commençant l’année scolaire, nous savions que la cohorte était assez faible en français. Dès le début de l’année, j’ai donné aux élèves une évaluation formative faisant un rappel sur la matière vue en 4e année. Les résultats étaient catastrophiques, autant en lecture qu’en écriture. J’ai donc pu constater assez rapidement qu’en plus d’être un groupe qui a besoin de bouger, c’est un groupe qui a beaucoup de difficulté en français. C’était donc mes deux options pour mon PIC. En observant les élèves lors de travaux et d’évaluations, je me suis aperçue qu’ils faisaient beaucoup de fautes. J’ai aussi constaté que plusieurs d’entre eux ne se servaient pas du code de correction et que d’autres ne savaient pas comment l’utiliser. Bref, il y avait un réel besoin pour les élèves de s’approprier le code de correction fourni par l’école. C’est donc sur ce sujet que j’ai arrêté mon choix.

Interventions menées : Comme je le mentionnais ci-haut, j’ai observé les travaux et évaluations des élèves en français, et j’ai décidé de travailler le code de correction avec eux, puisqu’ils ne l’utilisaient pas correctement. Je voulais aussi intégrer les TIC dans mon projet, puisque je me trouvais dans une classe BYOD. Je m’en suis donc servie pour l’activité de validation des connaissances.

Pour commencer, je voulais avoir une trace montrant où les élèves se situaient par rapport au code de correction de l’école. J’ai donc décidé de faire une petite activité d’écriture à partir d’une image. Les élèves devaient inventer une courte histoire (sept phrases) en s’inspirant de l’image affichée au TNI. Ils devaient ensuite faire leur code de correction, comme ils avaient l’habitude de le faire. J’ai gardé les copies des élèves.

Par la suite, j’ai pris quelques périodes pour enseigner le code de correction. Je voulais prendre le temps de montrer aux élèves comment on doit s’en servir, mais aussi pourquoi il est important de s’en servir, ou du moins, de trouver des stratégies pour écrire sans fautes. Après chacune des quatre étapes du code de correction, soit la ponctuation, l’orthographe, l’accord du groupe du nom et l’accord du verbe, les élèves devaient aller appliquer la règle dans un texte que je leur ai fourni. Dans ce texte, j’ai volontairement ajouté des fautes. Il devait donc utiliser le code de correction pour repérer les fautes, puis les corriger.

La dernière activité, elle, m’a permis de voir qui a compris comment utiliser le code de correction, qui se l’est vraiment approprié, mais aussi qui a encore des incompréhensions. De plus, j’ai pu voir qui l’a adapté pour lui, selon ses stratégies. Comment ai-je pu valider cela? C’est simple. Avec leur tablette, les élèves ont tous accès à Seesaw. Je leur ai donc demandé de prendre le texte (celui sur lequel ils corrigent les faut à l’aide du code de correction) en photo sur Seesaw, puis de s’enregistrer en train d’expliquer dans leur mot chacune des étapes du code de correction ainsi que comment ils l’avaient utilisé dans leur correction du texte.

Résultats : Les résultats ont été positifs. En effet, ceux qui n’utilisaient pas le code de correction ont commencé à l’utiliser. Bien qu’ils ne l’utilisent pas toujours adéquatement, on note une volonté de vouloir l’utiliser et ainsi de s’améliorer dans l’écriture. D’autres élèves ont rectifié le tir sur une ou plusieurs étapes du code de correction. Pour ceux qui l’utilisaient déjà relativement bien, ils se sont mis à écrire le brouillon et à faire le code de correction en simultané.

Traces disponibles : Enfin, en ce qui concerne les traces disponibles, j’ai en ma possession le texte écrit par les élèves à partir d’une image, le texte que j’avais fourni où les élèves devaient corriger les fautes à l’aide du code de correction, l’enregistrement qu’ils ont fait expliquant chacune des quatre étapes du code de correction et comment ils l’ont appliqué dans le texte et, enfin, mes notes écrites lors d’observation en classe.

Cohorte