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jan 20 2022

J’ai réalisé mon stage à l’école de la Source à Loretteville dans une classe de 18 élèves au préscolaire. La mission de l’école est d’éveiller et maintenir le goût d’apprendre pour leur permettre d’acquérir des compétences, de développer leur plein potentiel et le goût du dépassement de soi. Par ailleurs, un des objectifs du projet éducatif de l’école est de faire bouger les élèves 60 minutes par jour. En ce sens, tout au long du stage, j’ai remarqué que les élèves étaient très dynamiques et qu’ils avaient de la difficulté à rester en place pendant plus de 10 minutes. Notamment, certains élèves avaient de la difficulté à rester concentrés lors de la causerie du matin ainsi que lors d’activités leur demandant d’être attentifs. Plusieurs enfants bougeaient, avaient les jambes en l’air, se couchaient sur le dos, faisaient du bruit avec leurs velcros et touchaient les autres amis. D’ailleurs, lors des activités aux tables, les enfants parlaient souvent très fort ce qui dérangeait plusieurs amis qui essayaient de se concentrer. En résumé, le trop-plein d’énergie des élèves de la classe compromettait au bon fonctionnement de plusieurs activités dirigées. Ainsi, le projet consistait à faire bouger davantage les élèves afin de leur permettre d’être plus attentifs et d’apprendre tout en bougeant. 

 

Dans le but de faire bouger davantage les élèves, j’ai instauré différentes pauses actives pendant les rassemblements au tapis. Ils pouvaient réaliser une histoire interactive, tenir une position tonus ou même danser. Les élèves avaient également un nouveau corridor actif. De plus, toutes les semaines, une période supplémentaire au gymnase a été incluse à l’horaire afin d’effectuer un parcours moteur. D’ailleurs, les élèves ont eu la chance d’aller davantage à l’extérieur pour réaliser la causerie du matin et pour accomplir plusieurs activités comme la création de lettres. 

 

Grâce aux diverses activités motrices, les élèves étaient plus calmes et réceptifs aux explications lors de jeux demandant plus de concentration. D’ailleurs, les élèves bougeaient et parlaient moins entre eux. Cela a eu un impact majeur sur leurs apprentissages et sur le bon fonctionnement des activités. 

 

Cohorte