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La motricité globale pour une meilleure autorégulation

Contexte de classe

Ma classe de stage est composée d'enfants très sportifs. En début d'année, les élèves du préscolaire de ma classe de stage avaient beaucoup de difficulté à rester concentrés pour des tâches quelconques. Par exemple, les périodes d'ateliers ne pouvaient pas durer plus de 20 minutes. Plusieurs demandaient souvent quand serait la période de jeux libres. 

Origine du projet

Je souhaitais faire prendre conscience aux élèves qu’ils étaient en mesure de rester concentrés s’ils y travaillaient. Ainsi, petit à petit, la capacité d'attention des enfants augmenterait et ils en seraient conscients. Aussi, je souhaitais que les élèves se rendent comptent qu’ils avaient besoin de bouger par eux-mêmes sans que ce soit planifier dans le menu du jour.

Comme j'aime que les élèves bougent dans ma classe et que l'école participe au projet Actif au quotidien, je trouvais que la motricité globale était un bon moyen d'arriver à mon objectif d'autorégulation.

Le projet

Tous les jours, les enfants avaient une période d'activité de matricité globale. L'idéal était d'avoir une période de 15 minutes d'activités physique pour 45 minutes d'autres tâches où le niveau d'attention demandé est plus élevé. Comme les élèves avaient 15 minutes le matin et l'après-midi pour jouer à l'extérieur en jeux libres, il n'y avais qu'une période de 15 minutes à l'intérieur en avant-midi. 

Que ce soit un parcours en classe, des petites séances de yoga ou encore différentes postures pour améliorer le tonus, les élèves bougeaient et développaient leur motricité globale au quotidien.

Observations

Tout au long du projet, je m'apercevais que certains enfants prenaient conscience de leur besoin de se dégourdir pour être plus attentif par la suite. En effet, lorsque je les questionnais sur les effets de nos activités de motricité globale, ces enfants affirmaient que ça leur faisait du bien. Par contre, d'autres enfants ne sont pas arrivés à ce constat. J'ai observé que ce sont les élèves les plus forts de la classe qui y arrivaient. 

Pour observer la progression des enfants, je prenais des notes sur les réponses qu'ils me donnaient ainsi que la manière dont ils faisaient les activités. Étaient-ils concentrés? Avaient-ils le soucis de bien faire les postures et déplacements ou bien le faisaient-ils le plus vite possible?

Ostacles à la réussite du projet

Étant donné l'âge des élèves de ma classe de stage, il n'était pas évident pour eux de prendre conscience des effets des activités de motricité globale sur leur capacité attentionnelle. Je devais les guider constamment à travers des questions et, malheureusement, ce n'est pas tous les enfants qui arrivaient à comprendre le sens et l'objectif de mes questions. 

De plus, j'ai instauré concrètement mon projet auprès des enfants au début du mois de novembre seulement. Ceci étant dit, la période de temps pour faire réfléchit les élèves était très brève. En ayant commencé le projet plus tôt dans l'année, les résultats auraient sans doute été meilleurs.

Cohorte