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Lors des périodes de jeux libres et des périodes de transitions comme le rangement, il arrivait fréquemment des conflits entre mes élèves. Lorsqu’il y avait un conflit, mes élèves se poussaient, criaient, tapaient, pleuraient, boudaient et se montraient même le doigt d’honneur. Lors de mes interventions, mes élèves avaient de la difficulté à se calmer, à cibler l’émotion qu’ils vivaient et à trouver une solution aux conflits. C’est pour ces raisons que ma problématique ciblée est la gestion des émotions dans les situations de conflit. Les solutions et les interventions mises en place pour pallier cette problématique se divisent en 3 temps. Premièrement, nous avons effectué un apprentissage des émotions à l’aide de la littérature jeunesse, notamment avec l’album « la couleur des émotions », à l’aide de cartes conceptuelles et à l'aide d'activités comme le dé des émotions et le bac des émotions. Ces activités visaient à aider les élèves à identifier et nommer les émotions. Deuxièmement, nous avons expérimenté différents moyens de se calmer, comme le yoga, les techniques de respiration, les jeux calmes, les jeux sensoriels, etc. De plus, j’ai intégré un coin calme dans ma classe. Finalement, j’ai modélisé la résolution des conflits à l’aide de mise en scène et à l’aide de la littérature jeunesse.

Afin de documenter mon projet, j’ai utilisé une grille d’observation quantitative ainsi que l’application IDOCEO. La grille d’observation quantitative m’a été utile afin d’observer l’augmentation ou la diminution des comportements d’agression en situation de conflit. Cela m’aidait aussi à cibler les élèves qui avaient besoin davantage de soutien. Cette grille m'a permis aussi d’observer qu’il y a eu une énorme diminution des comportements d’agression en situation conflictuelle, comme les coups, les doigts d’honneur, les cris, etc. Les traces récoltées sur IDOCEO m'ont permis d’observer que les élèves utilisent davantage les mots et les moyens de se calmer. Mes différentes traces d’observation m’ont permis d’observer aussi qu’il n’y a pas de diminution dans le nombre de conflits, c’est plutôt le nombre de gestes violents posés dans ces situations qui ont diminué. En effet, les élèves sont capables de mieux identifier et nommer les émotions qu’ils vivent. 

Cohorte