Un des défis principaux de mes élèves était la motricité en général (globale et fine). La préhension du crayon, sauter sur un pied, la pâte à modeler, etc., étaient des actions difficiles pour plusieurs. Ainsi, j’ai décidé de faire mon PIC sur la motricité et plus particulièrement sur la danse afin de combiner leur besoin de bouger et leur défi principal. La danse leur a permis de développer leur motricité globale et en même temps leur motricité fine. Effectivement, selon une étude québécoise (Pagani et coll., 2011), la motricité globale (principalement les actions de coordination globale du corps) améliore entre autres le développement de la « maturité cérébrale » en matière d’autorégulation attentionnelle, de stabilisation des bras lors des tâches de motricité fine, de l’engagement en classe et du rendement en écriture. Les élèves ont effectivement besoin de force pour faire différentes actions de motricité fine. Qui plus est, cela cadre parfaitement avec une des visées éducatives de notre école qui est de faire bouger les enfants au minimum 60 minutes par jour. Mon PIC visait donc à observer les bienfaits des cours de danse sur la motricité de mes élèves et sur leur développement en général. Étant moi-même une enseignante de danse et une danseuse de haut niveau, j'étais très bien placée pour voir tous les bienfaits que ce sport apporte aux enfants. Finalement, nous avons présenté un spectacle aux parents en décembre.
Cohorte