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jan 21 2017

J’ai observé que les élèves de ma classe éprouvaient des difficultés en ce qui concerne la conscience phonologique. En effet, au début de l’année, l’orthopédagogue en conscience phonologique est venue dans notre classe à plusieurs reprises afin de d’observer les élèves. Celle-ci regardait ceux et celles qui avaient le plus de difficultés afin de sélectionner quatre élèves pour les sortir de la classe plusieurs fois, dans un cycle de 9 jours, afin de travailler ces difficultés. Le choix de sélectionner seulement quatre enfants a été difficile car nous avons remarqué que la plupart des élèves de la classe avaient de la difficulté en conscience phonologique.J’ai donc construis un cahier de conscience phonologique avec plusieurs fiches éducatives qui touchent les bruits, les sons, les syllabes, les mots, les rimes, l’orthographe approchée, la littérature jeunesse, la discrimination visuelle et auditive, etc. Le cahier est construit de manière à ce qu’il y ait une progression. Premièrement, il faut développer les pré-requis à la conscience phonologique : l’écoute, l’attention auditive, comprendre les termes début, fin, avant, après et la conscience du mot. Deuxièmement, développer la conscience syllabique en utilisant des repères visuels et travailler les syllabes entendues à l’oral avant tout. Troisièmement, travailler les rimes en associant et en dissociant des mots. Quatrièmement, développer la conscience phonémique en fusionnant et en segmentant des phonèmes. Cinquièmement, établir des liens graphèmes-phonèmes.Afin d’évaluer la progression des élèves, je circulais dans la classe pendant chaque activité afin de regarder si les élèves devenaient meilleurs que la fois d’avant. De plus, j’ai regardé le cahier d’exercices de ceux-ci plusieurs fois afin de les corriger. En effet, j’ai feuilleté le cahier après chaque activité ou le ramasser à la fin de chaque semaine. J’ai remarqué une certaine amélioration chez la plupart des élèves. Au début du cahier, la plupart avaient plusieurs erreurs par page puis, vers la fin du cahier, la plupart n’avaient qu’une ou deux erreurs par page ou même aucune erreur. Puisqu’il y avait des activités en grand groupe et des activités à l’oral, j’ai aussi observé et noté à chaque période les élèves qui avaient une capacité d’écoute par exemple, ceux qui comprennent la notion de séquence, ceux qui comprennent la notion de mot et de phrase et ceux qui comprennent la notion de longueur du mot. Ainsi, j’ai remarqué que ce vocabulaire était acquis pour la majorité des élèves vers la fin de mon stage.

Cohorte