Mes observations en contexte
J'ai vécu mon dernier stage à l'École de la Chanterelle dans une classe de 5e année. Dès les premières journées de familiarisation au printemps dernier, j'ai compris que l'horaire de ce niveau était très chargé puisque toutes les classes de sixième participent au programme d'anglais intensif. Peu importe les forces ou faiblesses des élèves ils ont à assimiler rapidement la matière qu'on leur enseigne afin de se préparer pour l'année suivante. Or, avant même de rencontrer mes élèves, je savais que mon projet PIC devait être bref et efficace. Par contre, ce n'est qu'à l'automne que j'ai trouvé ma ligne directrice. Depuis que je sais que je veux devenir enseignante, ce qui me tient vraiment à cœur c'est que les élèves aiment l'école et qu'ils aient le goût de poursuivre leurs études pour faire ce qu'ils veulent. Lors d’une activité de début d’année, j’ai cherché à connaître les goûts et intérêts de mes élèves. J’ai été frappé par le fait que la très grande majorité n’aimait pas les situations d’écriture.
Recherche de solution
Habituellement, lorsqu’un élève n’aime pas une certaine matière, il est rare qu’il performe au mieux de ses capacités. J’ai donc décidé d’instaurer deux projets d’écriture qui sortaient des cadres auxquels ils étaient habitués. J’ai cherché des situations d’écriture qui avaient des chances de plaire à mon groupe.
Le projet en deux temps
Brièvement, le premier projet était de créer un livre interactif qui s’inspirait « D’un livre » d’Hervé Tulet. Après avoir lu une partie de ce livre et avoir fait participer mes élèves, je les ai lancés dans un projet d’écriture où ils devaient créer ce petit livre interactif dédié aux élèves du premier cycle. J’ai pu travailler le mode impératif, puisqu’ils devaient donner des consignes au lecteur pour que celui-ci puisse tourner la page.
Le deuxième projet quant à lui donnait davantage de liberté à mes élèves. Je me suis inspiré du cours didactique de l’expression écrite où nous avions vu que plusieurs enfants réussissaient mieux lorsqu’ils n’avaient pas de cadre strict à respecter. Ainsi, pour cette situation d’écriture, la seule consigne était que le texte devait respecter les étapes du récit. Les élèves procédaient à la correction de leur texte de la façon qu’ils voulaient, ils choisissaient le thème, la longueur de leur texte, etc. Comme élément motivateur, leurs textes seraient lus à des personnes âgées que nous allions visiter au mois de décembre.
Mes observations
Comme les élèves ont dû faire d’autres situations d’écriture, j’ai pu voir que la motivation n’était pas nécessairement présente pour les situations d’écriture qui ne faisaient pas partie de mon PIC. De plus, l’ambiance dans la classe était beaucoup plus calme lorsque les élèves étaient totalement concentrés et intéressés à la tâche qu’ils devaient faire. Bref, c’est toujours gratifiant lorsqu’un élève dit « C’est déjà l’heure du dîner ça a passé vite! ».
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