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jan 24 2017

Je me connais!

  • Marie-Pier Caron

Description

Le projet Je me connais a touché principalement la connaissance de soi et la confiance en soi. Il fut réalisé dans une classe de dix-sept enfants du préscolaire. Tout au long du projet, les enfants ont été amenés à prendre conscience de leurs forces, mais aussi de leurs faiblesses. Le positivisme a occupé une grande place. Les élèves ont fortement été encouragés à utiliser des formules de phrase positives. Il va de soi que plusieurs phrases d’encouragements et de persévérance ont été entendues tout au long du projet. De plus, de nombreuses discussions se sont élaborées dans la classe autour de l’importance de nos actions et de nos efforts sur nos succès et nos échecs. Les élèves ont tenter de prendre conscience petit à petit de qui ils sont. L'objectif de ce projet était de les amener à se questionner sur eux-mêmes et à se dépasser.

Les objectifs du projet

  • amener les enfants à se percevoir comme des êtres uniques. 
  • amener les enfants à porter un jugement positif sur eux-mêmes.
  • amener les enfants à voir et apprécier leurs qualités et leurs compétences.
  • amener les enfants à voir et apprécier les qualités et les différences des autres.
  • amener les enfants à percevoir leurs succès ou leurs échecs comme une suite logique des attitudes et des moyens qu’ils utilisent.

Les problèmes observés

  • Plusieurs enfants avaient des discours à connotations négatives.
  • Des enfants allaient jusqu’à refuser de faire une tâche car ils se croyaient incapables de la réaliser.
  • La grande majorité du groupe cherchait constamment à être valorisé.
  • Il était fréquent d’entendre les élèves dire: «je ne suis pas bon», «je ne suis pas capable», «je ne retiens jamais rien», etc.
  • Certains élèves devaient comprendre qu’ils ne sont pas meilleurs que les autres.
  • Les élèves de la classe étaient très différents.
  • Il y avait un effet d’entrainement lorsqu’un élève disait à voix haute qu’il n’était pas capable de faire une tâche.
  • Certains élèves avaient de la difficulté à comprendre et accepter la différenciation faite dans la classe.

La réflexion qui a conduit à mettre en œuvre un projet d'intervention 

Considérant les observations faites en classe, il était, à mon avis, primordial d'établir un projet d'intervention pour contrer les problèmes soulevés. Voici plus précisément les raisons qui m'ont conduit à mettre en oeuvre le projet Je me connais!

  • Les enfants d’âge préscolaire sont dans un processus de découverte et de connaissance de soi (DUCLOS, 2015).
  • Avec l’apparition de la pensée logique vers 7-8 ans, il est important que les enfants d’âge préscolaire apprennent à s’estimer correctement (DUCLOS, 2015).
  • Génération où il y a une forte présence de l’anxiété de performance à l’école (DUCLOS, 2015).
  • Selon le PFÉQ, la maternelle doit permettre à l’enfant de se découvrir comme personne, de prendre conscience de ses possibilités, de structurer sa personnalité et d’acquérir progressivement son autonomie (PFÉQ, 2006).
  • Un des savoirs essentiels pour le préscolaire est d’apprendre à se parler positivement (PFÉQ, 2006).

La nature des traces disponibles

Les traces que j'ai recueillies lors de mon projet sont de plusieurs natures. À mon avis, les plus significatives sont celles qui se retrouvent dans mon cahier de notes. Dans ce dernier, plusieurs phrases, autant positives que négatives, dites par les enfants y étaient transcrites. Des événements importants y sont aussi relatés.

J'ai également recueilli quelques dessins d'enfants qui expriment leurs compréhensions des émotions et qui nous présentent ce dont ils sont fiers.  

Finalement, j'ai aussi quelques photographies qui démontrent comment se déroulaient certaines activités liées au projet.

Les observations saillantes à travers les traces collectées

À la lecture de mon cahier de notes, il est possible de remarquer que plus le projet avançait, plus les phrases à connotations négatives étaient rares. Certains évènements problématiques avant le début du projet (refus de travailler par peur de se tromper) ne se sont pas représentés. Il est également possible de percevoir un plus grand travail personnel auprès de certains enfants en particulier.

 

 

 

 

 

Cohorte