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jan 23 2015

Contexte du stage

Besoins identifiés par l’enseignante

Mon enseignante associée trouvait la lecture très importante et aurait aimé lire deux livres par jour aux élèves. Malheureusement, étant donné le travail à faire et des contraintes d’horaire, elle y arrivait rarement.

Au préscolaire, la première communication aux parents concerne davantage les trois premières compétences du programme de formation de l’école québécoise soit : agir avec efficacité sur le plan sensoriel et moteur, affirmer sa personnalité et interagir de façon harmonieuse avec les autres . Il est donc important pour mon enseignante associée de favoriser des activités qui concernent ces compétences.

Mes intérêts d’apprentissage

Ce qui est particulier avec le préscolaire c’est que les élèves ont des tâches scolaires à faire. Par contre, ils ne savent ni lire ni écrire. Cette particularité m’a poussé à vouloir apprendre des moyens pour rendre les élèves autonomes tout en respectant leurs limites. J’ai une grande passion pour la lecture et je voulais beaucoup la partager avec les élèves. De plus, étant donné qu’ils sont au préscolaire, ils n’ont pas encore de préjugé sur cette matière.

Élément déclencheur du projet

Lorsque les élèves avaient terminé une tâche demandée, ils nous arrivaient souvent mon enseignante associée et moi d’envoyer les élèves lire dans le coin lecture. Au début de mon stage, je me suis rendu compte que les élèves prenaient un livre, regardaient les images le plus rapidement possible et allaient se chercher un deuxième livre. Lorsque je questionnais les élèves sur le livre qu’ils venaient de lire, ils n’étaient pas capables de me répondre, même si les questions étaient plus en rapport avec les images qu’en rapport avec l’histoire.

Description du projet

Brève description

Durant le mois de novembre, l’un des cinq ateliers de la semaine était l’écoute d’un livre, préalablement enregistré, en équipe de trois ou de quatre. Les élèves avaient chacun une responsabilité :

  • Le responsable du matériel devait distribuer une feuille et une paire d’écouteurs à chaque membre de son équipe.
  • Le responsable de la radio pesait sur les différents boutons afin de la faire fonctionner et de pouvoir écouter l’histoire.
  • Le responsable du livre devait tourner les pages au son du klaxon et il pouvait essayer de suivre les mots avec son doigt.
  • Le responsable du temps s’occupait de la minuterie afin que les élèves fassent le travail d’appréciation après l’écoute du livre dans un temps raisonnable, soit dix minutes. À la fin, c’est lui qui levait la main pour que les élèves présentent leur appréciation.

Après l’écoute de l’album, les élèves devaient remplir une appréciation littéraire. Ils commençaient par écrire leur nom. Par la suite, ils encerclaient s’ils avaient beaucoup aimé l’histoire, moyennement aimé l’histoire ou pas du tout aimé l’histoire à l’aide de bonhommes sourires. Pour continuer, les élèves devaient dessiner leur moment préféré ou leur personnage préféré selon la semaine. Pour terminer, j’enregistrais les élèves en train de présenter leur feuille afin de garder des traces de leur travail. Afin qu’ils ne se coupent pas la parole, j’avais expliqué aux élèves le principe du bâton de la parole et j’en avais mis un à leur disposition.

Échéancier

La première semaine, les élèves ont écouté l’album Simon et le petit cirque et ils ont dessiné leur moment préféré.

La deuxième semaine, les élèves ont écouté l’album Plaisirs de cirque et ils ont dessiné leur personnage préféré.

La troisième semaine, les élèves ont écouté l’album La grosse boîte : une histoire de comptage et ils ont dessiné leur personnage préféré.

La quatrième semaine, les élèves ont écouté l’album Je suis Louna et je suis une étoile du cirque et les élèves ont dessiné leur moment préféré.

Types de traces recueillis

Pour commencer, j’ai les copies des feuilles que les élèves ont remplies durant tout le mois de novembre. On y trouve aussi mes commentaires sur l’évolution de l’élève pour m’aider à l’évaluer par la suite.

Durant les ateliers ou juste après, je prenais des notes sur mes observations du déroulement de l’atelier. J’ai aussi les présentations des feuilles des élèves qui m’aidaient surtout à corriger les feuilles et à voir leur compréhension du concept d’appréciation littéraire.

Pour terminer, j’ai quelques photos que j’ai prises pour illustrer comment l’atelier fonctionnait et j’ai aussi la grande majorité du matériel qui était nécessaire au bon déroulement de l’atelier.

Fait saillant observé

Dans les différentes traces disponibles, on peut retrouver deux observations prédominantes. 

Premièrement, le fait d’avoir beaucoup de traces différentes m’a permis de constater une évolution sur la compréhension de qu’est-ce qu’une appréciation littéraire chez le élèves. Par exemple, lors de la première semaine, certains élèves encerclaient tous les bonshommes sourires. À la fin des quatre semaines, il avait compris qu’on en encerclait un seul.

Deuxièmement, étant donné que les élèves devaient décrire leur dessin grâce à une phrase en utilisant l’écriture rapprochée, il est aussi possible de voir une évolution dans la compréhension des codes de l’écrit chez les élèves. On peut donc analyser les phrases et voir à quel stade du développement de l’écriture l’élève se trouve.

MELS, Programme de formation de l’école québécoise, http://www1.mels.gouv.qc.ca/sections/programmeFormation/pdf/prform2001.pdf, pages 54-59

TIBO Gilles, Simon et le petit cirque, Livres Toundra, Canada : 1997, 24 pages.

PARE Roger, Plaisirs de cirque, Courte échelle, Québec : 2002, nombres de pages inconnues.

HEALEY Tim et LEWIS Jan, Sélection du Reader’s Digest, Montréal : 1994, 60 pages. GAUTHIER Bertrand et FRICHETEAU Gérard, QuébecAmérique, Québec : 2008, 32 pages.

Cohorte