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Lors de mon dernier stage en 6e année, j’ai eu la chance de travailler avec 22 élèves merveilleux. Ils participaient beaucoup, avaient beaucoup d’énergie et s’impliquaient dans la classe et dans l’école. Je n’avais pas d’élèves ayant des difficultés comportementales. Cependant, plusieurs avaient des difficultés académiques, car leur dossier présentait des notes faibles et des suivis en orthopédagogie. Je savais alors que mon plus gros défi se situerait dans l’apprendre-ensemble.

En début d’année, j’ai eu la chance de travailler avec l’orthopédagogue pour analyser les résultats du test de dépistage en lecture de mes élèves. Nous en sommes venues à la conclusion que la majorité des élèves éprouvaient de la difficulté en lecture, en particulier dans la compréhension de textes. De plus, comme cette école est considérée comme défavorisée, les membres de celle-ci ont décidé de placer la lecture au premier plan dans leur enseignement pour offrir la chance aux enfants qui ne lisent pas à la maison des occasions de s’ouvrir aux livres.

C’est de ces dernières constatations que m’est venue l’idée de travailler avec mes élèves une stratégie de lecture, soit celle du rappel, afin de favoriser leur compréhension des textes lus. Par contre, je souhaitais travailler cette stratégie tout en gardant comme objectif secondaire de donner le goût de lire ou de lire davantage aux élèves. Puis, j’ai eu la chance d’assister à une formation sur le continuum en lecture. J’ai alors pu m’outiller adéquatement pour mener ce projet à terme efficacement. Les lignes directrices et les idées de la conseillère pédagogique ont fini de me convaincre que mon choix de PIC était le bon.

C’est par le biais de l’enseignement explicite que j’ai élaboré mon projet. À chacune des étapes, soit le modelage, la pratique guidée, la pratique coopérative et la pratique autonome, j’ai gardé des traces : des exercices, des vidéos, des devoirs, des réponses aux questions et des observations. Puis, je prenais toujours le temps de les analyser afin de consigner dans un cahier les nouveaux besoins des élèves en général ainsi que les besoins plus spécifiques à chacun. Par la suite, j’ai procédé par sous-groupes afin que les élèves plus en difficulté puissent obtenir l’aide individualisé et de soutien nécessaire à leur réussite. Bien que cette méthode me demandais beaucoup de rigueur, elle a permis à chacun des élèves d’atteindre l’objectif premier, soit celui d’acquérir une stratégie de compréhension.

En tout temps, j’essayais de sélectionner des lectures qui les intéresseraient, d’autres qui s’intégraient bien dans les thèmes travaillés en classe ou encore certaines qui touchaient l’actualité afin de stimuler leur intérêt pour la lecture. Cependant, il reste que lorsqu’un travail est exigé, le plaisir de lire diminue toujours un peu. C’est pour cette raison que j’ai aussi réservé des périodes pour faire des lectures interactives avec mes élèves pour qu’ils puissent se détendre et embarquer dans l’imaginaire sans être constamment arrêter pour être questionnés.

Cohorte