Tout d’abord, mon plan d’intervention en contexte partait directement du besoin des élèves, mais aussi de mes besoins. Étant dans une classe de troisième année, ces derniers n’étaient pas les plus autonomes. Donc, l’objectif de mon projet était d’amener les élèves de ma classe de stage à développer des habiletés liées à l’autonomie. En effet, j’avais remarqué que plusieurs levaient la main de façon automatique lorsqu’il rencontrait un questionnement. Certains ne lisent même pas la question. Donc, mes 25 élèves requéraient souvent l’aide de l’adulte sans avoir fait des tentatives par eux-mêmes au préalable. Par exemple, lorsque venait le temps de travailler dans des cahiers passe-temps (cahier de révision), ils ne prennent pas tous le temps de bien lire les consignes et ils se tournent directement vers l’adulte.
De plus, j’avais remarqué que les élèves étaient beaucoup moins réceptifs aux apprentissages en après-midi puisqu’ils étaient moins motivés et moins concentrés. Donc, en réfléchissant aux différents moments où il est plus difficile d’enseigner dû à la surcharge cognitive des élèves, j’en étais venu à la conclusion que je devais placer quelques périodes plus ludiques en après-midi. C’est à ce moment que j’ai décidé d’instaurer des périodes d’ateliers afin de faire la consolidation d’apprentissages tout en ayant une ambiance de collaborations entre les élèves.
Mon projet a duré tout le long de mon stage, environ 3 périodes par semaine, en après-midi. Durant, ces ateliers, les élèves devaient faire des cartes à tâches, des activités d’inférences, de repérages, etc. Ils ont aussi dû s’autocorriger. Les élèves ont pu consolider leur apprentissage à travers différents ateliers, en équipe de 2-3 élèves, tout en assurant un suivi de leurs apprentissages. Chaque atelier était accompagné d’une fiche descriptive afin d’identifier le savoir essentiel à travailler.
Un des obstacles qui est arrivé est que les élèves ayant des difficultés d’apprentissage levaient souvent la main afin de poser des questions. J’ai donc décidé de les placer avec un élève ayant plus de facilité. Donc, j’ai créé des groupes homogènes. Le matériel utilisé était des cartes à tâches et du matériel de manipulation.
Afin d’évaluer la progression des élèves ainsi que le développement de leur autonomie, j’ai utilisé une grille d’observation. De plus, afin de voir si les élèves ont développé un peu plus leur autonomie, je prenais des notes sur ceux qui venaient souvent me voir sans avoir utilisé d’autres stratégies. En effet, j’ai même affiché l’échelle d’autonomie dans la classe afin que les élèves visualisent les moyens possibles avant de lever la main. L’intention de cette échelle était de montrer à l’élève des stratégies qu’il peut utiliser afin d’améliorer son niveau d’autonomie.
Voici les étapes de l’échelle d’autonomie :
1. Relire la consigne
2. Utiliser un coffre à outils ou un aide-mémoire
3. Demander à un camarade de classe
4. Demander de l’aide à mon enseignant
Ces étapes ont été expliquées et modélisées.
À la fin de mon stage, j’ai remarqué une amélioration du niveau d’autonomie de ma classe. En effet, j’ai observé plusieurs élèves utiliser l’échelle d’autonomie avant de lever la main. Par contre, je ne suis pas certaine que les ateliers aient eu un gros impact sur leur autonomie puisque je crois que cela aurait nécessité plus de temps. Donc, l’affiche a eu une plus grosse influence que les ateliers.
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