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Contexte de classe 

J'ai réalisé mon projet d'intervention en contexte dans une classe de préscolaire 5 ans à l’école du Sous-Bois située à Beauport. Le groupe était composé de 15 élèves, soit 6 filles et 9 garçons. 

C'est à la suite de l'animation d'un premier parcours moteur, en début d’année, que j’ai remarqué que plusieurs élèves avaient des difficultés à réaliser certains mouvements, tels que sauter sur un pied et se rouler sur le côté. J'ai donc constaté que le développement de la motricité globale représentait un défi pour plusieurs élèves. 

Pour mon projet d'intervention en contexte, j'ai donc décidé de mettre sur pied des parcours moteurs visant à développer chez l'enfant différentes capacités physiques telles que les positions statiques, les sauts, les réceptions, la coordination, la préhension et la capacité cardiovasculaire. Nous avons fait un parcours par semaine pendant cinq semaines. Comme le gymnase n'était pas disponible, j'ai conçu les parcours afin d'être en mesure de les réaliser en classe. 

Interventions menées lors de mon projet d'intervention en contexte

Tout d'abord, j'ai planifié et conçu des parcours en utilisant un plan de la classe. Je souhaitais que le parcours soit assez long pour éviter qu'il y ait des bouchons. Je voulais que les élèves soient les plus actifs possible lors de ces activités.

Une fois par semaine, j'installais mon parcours en utilisant du matériel de la classe et du matériel emprunté au gymnase. J'utilisais du ruban adhésif pour faire des lignes au sol et des images pour que les élèves soient un support visuel et se souviennent de ce qu'ils devaient faire. 

Lors du pilotage, je donnais mes attentes aux élèves. Ensuite, je présentais le parcours en démontrant les mouvements qu'ils devaient faire. Par exemple, «sur la ligne verte, tu dois faire des sauts de grenouilles et ensuite ramper sous la table». Les élèves étaient ensuite mis en action. Pour les élèves qui présentaient de la facilité à faire le parcours, je leur donnais de petits défis en modifiant ce qu’ils devaient faire par un mouvement plus difficile. Après 10 minutes, je faisais un arrêt de parcours pour travailler un mouvement pour lequel les élèves semblaient avoir plus de difficulté. Nous le pratiquions ensemble quelquefois et ensuite, les élèves recommençaient le parcours. Nous terminions par un retour au calme. Nous faisions quelques mouvements d'étirement pour développer leur flexibilité. 

Les cinq parcours moteurs réalisés comportaient des différences afin de travailler différentes habiletés. 

Résultats de mon projet 

Au fil des semaines, je pouvais observer une amélioration des élèves. À l'aide de notes et de grilles d’observation, j'ai pu voir une évolution du développement de la motricité globale des élèves. Les exercices devenaient beaucoup plus faciles lorsque nous l'avions pratiqué une ou deux fois. Par exemple, à la fin des cinq semaines la grande majorité était en mesure de sauter sur un pied alors qu'au départ une seule élève était facilement capable de le faire. 

Pour ce qui est du tonus, il est difficile de noter l'évolution des élèves. Toutefois, au mois de décembre j'ai remarqué une plus grande facilité à rester assis au tapis, les jambes croisées. En début, d'année peu d'élèves étaient capables de rester assis plus de 10 minutes sans se coucher ou de gigoter.

Traces disponibles

J'ai conservé les plans des parcours que j'ai faits en classe. Aussi, j'ai des images des parcours installés dans la classe ainsi que des photos et des vidéos montrant les élèves en action. Finalement, j'ai conservé des grilles d'observation qui m’ont permis de prendre des notes afin de garder des traces du cheminement des élèves. 

Cohorte