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jan 13 2017

Mon contexte d'enseignement 
J’ai fait mon stage 4 dans une classe de première année de 21 élèves à l’école Notre-Dame d’Etchemin  (NDE). C’est une école dans un quartier où le niveau économique varie énormément. Cet établissement est placé au niveau 9 sur l’échelle socio-économique. À NDE, les élèves sont âgés de 5 et 9 ans, soit de la maternelle à la 2e année.

À cette école, les enseignantes favorisent les approches innovatrices qui mettent l’élève en action et pleinement responsable de ses apprentissages. Elles ont délaissé les cahiers d’exercices en français il y a 3 ans et se questionnent à savoir si elles feront de même avec ceux de mathématique dans les prochaines années. La littérature jeunesse et les routines littéraires occupent une place importante dans l’enseignement du français. En mathématique, elles utilisent la méthode «Base 10» qui favorise la manipulation. Par contre, il y a encore des exercices papier dans le cahier Numérik.

Dans la classe, il y a 12 garçons et 9 filles âgés de 6 ans. Ce sont des enfants qui aiment apprendre sous forme de jeux et de défis. Ils ont un grand intérêt pour la lecture et l’écriture et ils ont hâte de savoir lire. La majorité des enfants pratique un sport de manière régulière à l’extérieur de l’école. Plusieurs élèves ont des difficultés d’apprentissage et 5 d’entre eux sont suivis en orthopédagogie. 3 autres ont été suivis en orthophonie en maternelle. De plus, 5 garçons ont des problèmes de comportements. Un de ses enfants a été référé en psychologie et a été diagnostiqué TDAH sévère, tant pour l’hyperactivité, l’impulsivité que l’attention. Les autres avaient déjà des suivis particuliers en maternelle, mais ne nécessitaient pas de plan d’intervention au niveau du comportement.

Pourquoi ce projet?
Les élèves de cette classe apprennent plus rapidement en étant travaillant en collaboration et en étant en action. La manipulation, les jeux et les défis diminuent grandement la discipline à faire pendant l’enseignement. Tout comme mon enseignante associée, je pense que l’enseignement magistral est plus monotone et ennuyant, tant pour les élèves que pour l’enseignant. Nous préconisons les activités qui permettent aux élèves de confronter et de partager leur compréhension. Depuis 2 ans, l’enseignante a commencé à faire des ateliers dans la classe. Elle y inclut toujours un atelier de mathématique, souvent sous forme de numéros à compléter dans le cahier d’exercices. En équipe-cycle, les enseignantes ont construit des activités de manipulation en lien avec la matière du manuel scolaire, mais n’ont pas encore couvert tous les thèmes. Je me suis tout de suite sentie interpelée par ce travail inachevé. D’abord, les mathématiques sont la matière que je préfère enseigner, puisque c’est facile de dynamiser les enseignements en plaçant les élèves en action. J’adore le fait que dans les ateliers, seuls 4 élèves font l’activité en même temps. Cela permet de diminuer la quantité de matériel à produire pour une même activité. Mon projet vise à enrichir la banque d’ateliers de manipulation en mathématique. Présentement, une quinzaine d’ateliers sont créés, mais ça ne couvre pas toute la matière à voir en première année. Avec mon apport, les enseignantes de l’école se rapprocheront de leur but qui est de délaisser le manuel de mathématique. Pour ce faire, j’ai créé 4 ateliers mathématiques.

Traces disponibles

J'ai en main le matériel que j'ai créer pour les ateliers.
Je peux aussi photocopier les pages du cahiers d'exercices liées aux ateliers.
J'ai quelques photos. 
J'ai questionné les élèves sur ce qu'ils ont appris après chaque atelier.

 

Cohorte