Mon contexte

Mon stage 4 s’est déroulé dans une classe de 5e année de 20 élèves (10 gars et 10 filles). C’était une classe très hétérogène sur le plan académique, mais aussi sur le plan des capacités sociales puisque j’étais dans une école d’intégration d’élève à besoin particulier.   

Mes observations

En début d’année, mon enseignante associée et moi avons fait remplir un questionnaire aux élèves afin de mieux les connaitre. Plusieurs élèves ont écrit que la matière qui était la plus difficile pour eux était l’univers social. J’ai donc voulu savoir pourquoi cette matière posait problème. En questionnant les élèves, j’ai compris que c’est une matière qu’ils trouvent ennuyante et que cette opinion est malheureusement généralisée. Selon eux, elle ne leur apporte rien et ils n’apprennent pas beaucoup puisqu’ils n’arrivent pas à tout apprendre par cœur. Les élèves souhaiteraient être plus impliqués dans leurs apprentissages.

Aussi, le questionnaire mentionné plus haut m’a appris que plusieurs élèves sont déjà inquiets de leur entrée au secondaire. La marche est grande pour les élèves qui quittent le primaire pour aller au secondaire. Au fil des jours, j’ai remarqué que les élèves avaient besoin qu’on leur enseigne explicitement les stratégies d’étude et les méthodes de travail efficaces. Ils ne se connaissent pas encore assez comme apprenant pour savoir quelles stratégies sont efficaces pour eux. Ils doivent en essayer plusieurs pour trouver celles qui leur conviennent. Pour ces raisons, j’ai voulu faire un projet qui rendrait les élèves plus autonomes et qui leur apprendrait des méthodes de travail ou d’étude. Bref, travailler les compétences transversales: développer l'autonomie et organiser son travail.

Mes réflexions

Avec les observations décrites plus haut, je trouvais que l’univers social était la matière parfaite pour élaborer mon projet d’intervention en contexte. Je me suis donc donnée comme défi de rendre l’univers social intéressant pour les élèves et de les impliquer dans leurs apprentissages afin qu’ils retirent le maximum de mes enseignements.Je voulais aussi inclure le besoin de rendre les élèves autonomes et celui d’être prêts pour leur arrivée au secondaire. C’est pour cela que j’ai souhaité bâtir des ateliers en univers social qui rendrait les élèves autonomes dans leur apprentissage.  De plus, en discutant avec les élèves, j’ai pu noter que plusieurs d’entre eux n’ont que très rarement accès à un ordinateur. En ajoutant le fait que l’école n’a pas de laboratoire informatique, j’ai décidé d’intégrer les TIC à mon projet d’intervention en contexte afin de familiariser les élèves à celles-ci.

Déroulement

 En résumé, mon projet traite de la société canadienne vers 1820. L’activité compte 5 ateliers (économie, personnages, culture, territoire et politique) différents ayant des intentions précises et différentes. À la fin de chacun de ces ateliers, les élèves devront composer une question qui fera partie d’un jeu-questionnaire en vue d’étudier la matière pour l’évaluation finale.

Nature des traces

• Traces écrites de chacune des ateliers
• Questions écrites par les élèves
• Évaluation de l’appréciation des ateliers
• Grilles d’observation sur l’autonomie des élèves
• Examen écrit sur la matière apprise lors des ateliers

Observations saillantes

Au début du projet, les élèves n’étaient pas du tout emballés à l’idée de faire 5 activités en univers social. Certains élèves ne voulaient même pas participer. Par contre, l’amorce de l’activité étant sur le TNI et en groupe, j’ai pu aller chercher la participation de tous. Puis, à la fin du projet, tous les élèves étaient déçus que ce soit terminé et souhaitaient recommencer l’expérience avec un autre thème. Aussi, au début, les élèves étaient plutôt désorganisés lorsque c’était le temps de faire les ateliers. J’ai vu une bonne amélioration pour la plupart dès le deuxième atelier et pour tous au troisième atelier. Ils étaient plus autonomes, avaient leur matériel et se mettaient à la tâche rapidement en utilisant les outils de la bonne manière. Finalement, les élèves me demandaient quand on faisait de l’univers social, car ils aimaient cette matière. Ils étaient motivés et on eut d’excellents résultats (dépassant largement mes attentes) lors de l’examen final.