Observation du contexte

Lors de mon stage 4, j’ai enseigné dans une classe de 4e année à l’école de l’Accueil. Après quelques semaines, j’ai observé que plusieurs élèves avaient des difficultés en production écrite, à orthographier les mots et à varier les mots de vocabulaire utilisé. Nous avons vite remarqué que certains élèves n’appréciaient pas autant les tâches d’écritures que d’autres situations d’apprentissage. Par le fait même, il y avait manifestation de manque d’autonomie et de confiance quant à l’écriture des mots.

Après mon deuxième bloc de prise en charge, le constat était que l’objectif ciblé en écriture pour la première étape a été atteint. Effectivement, les élèves ont écrit avec énergie tout en développant le plaisir à écrire. C’est d’ailleurs la mise en place des ateliers d’écriture qui a permis de répondre à cet objectif. À ce même moment, certains enseignants des différents cycles de l’école se sont rencontrés dans le cadre d’une communauté d’apprentissage professionnelle pour brosser le portrait des principaux défis des élèves de l’école.

Mon projet PIC était centré sur la lecture et le plaisir de lire. J’ai réalisé le projet à l’aide de la collection de livres des Monsieur Madame de ma petite soeur.

Lors de mon stage 4, j'ai mené un projet d'écriture collaborative qui a durée un total de 3 semaines. Le but était d'écrire un récit en équipe de deux et de l'améliorer au cours de ces trois semaines. L'enseignement explicite a été utilisé pour montrer aux enfants comment bien traiter un texte. Ainsi, à chaque période, il y avait  un enseignement explicite (l'accord dans le GN par exemple) et un moment pour travailler le texte.

J'ai réalisé mon dernier stage en classe intercycle de 2e et 3e année à l’école Montagnac au Lac-Beauport. Au tout début de mon stage, ce qui m’avait le plus marqué était la différence d’autonomie et le différent niveau des habiletés liés aux fonctions exécutives des élèves entre ceux de 2e et ceux de 3e année. D’abord à plusieurs moments, l’enseignement devait se faire de façon séparée. En effet, les élèves de 3e année ont des sciences et de l’univers social en plus des autres matières de base que les élèves de 2e année ont également.

Le code de correction est une pratique enseignée à chaque année depuis que mes élèves étaient petits. Chaque étape est bien ancrée dans leur routine d'écriture et chacun avait un duo-tang d'outils et de stratégies avec le même code de correction pour tous les élèves de l'école. Toutefois, est-ce qu'ils le comprenaient bien le sens et l'importance de cet outil ? Pas du tout. Est-ce que tous mes élèves l'utilisaient assidument et ils le faisaient à la lettre ? Encore moins.

J'effectue actuellement mon stage 4 en deuxième année, donc mon projet n'est pas encore réalisé. Cependant, après mes observations et des discussions avec l'orthopédagogue et l'enseignante associée, le besoin de mes élèves serait dans le domaine de l'écriture en français. 

Dans le cadre de mon stage IV, j’ai eu la chance d’enseigner à une merveilleuse classe de 3ème année. Dès le début de l’année, j’ai constaté que mes élèves devaient apprendre à devenir plus autonomes, plus particulièrement durant les moments de travail. En effet, j’ai remarqué qu’ils avaient de la difficulté à se mettre à la tâche par eux-mêmes, qu’ils avaient constamment besoin de mon soutien et qu’ils se fiaient beaucoup sur moi pour les guider dans leur travail.