Observation en contexte et réflexion
Le contexte de classe dans lequel j’ai effectué mon stage est particulier. En raison d’un programme d’anglais intensif, j’ai enseigné le français et les arts plastiques à trois groupes d’élèves de 6e année. Parmi les préoccupations de l’école, le soutien aux élève en difficulté était prépondérant et plusieurs mesures étaient mise en place afin d’aider ses élèves à réussir et avoir une vision positive de l’école.
Depuis le début de l’année scolaire, je remarquais que dans chacune des classes auxquelles j’enseignais, il y a de 3 à 4 élèves qui avaient des difficultés scolaires marquées. Cette proportion représentait environ 20% de la classe. Ces élèves voyaient l’orthopédagogue sur une base régulière afin de pallier leurs difficultés et de trouver des stratégies qui pourraient les aider à augmenter leurs résultats académiques.
Vers la fin septembre, un examen de lecture et de grammaire ont été donné à tous les élèves et pour certains c’était plus difficile. J’ai pu constater avec l’examen de lecture qu’ils n’arrivaient pas à dégager les informations implicites du texte et que cela leur cause des difficultés à répondre aux questions. Quant à l’examen de grammaire, j’ai pu remarquer que la notion de pronom n’était pas comprise, car ces élèves confondaient les pronoms et les déterminants ou ils n’arrivaient tout simplement pas à mettre le bon pronom en contexte. Mon enseignante associée et moi croyions que s’ils n’avaient pas une bonne compréhension des pronoms, il pouvait être difficile de bien comprendre un texte.
Avec ces observations, les besoins de mon enseignante associée et les recommandations de l’orthopédagogue, j’ai donc décidé de travailler sur une notion de grammaire qui aiderait, par le fait même, les élèves dans la compréhension des éléments implicites d’un texte, soit les pronoms.
Description du projet
Mon projet d’intervention en contexte (PIC) visait à travailler en collaboration avec l’orthopédagogue et mon enseignante associée afin de prendre quotidiennement les élèves que nous avions ciblés dans chacun des groupes pour travailler une notion grammaticale qui devrait déjà être comprise : les pronoms. Ce travail avait comme répercussion d’aider les élèves à mieux comprendre un texte lorsqu’ils lisent.
Afin de réaliser cette aide quotidienne, j’ai instauré dès la fin septembre un nouveau projet, soit les 3 au quotidien qui me permettait de développer l’autonomie des autres élèves de la classe pendant que je pouvais faire des petits groupes d’intervention ciblées avec ceux qui présentent des difficultés marquées. Chaque groupe a eu neuf périodes de 30 minutes afin d’améliorer cette notion grammaticale en contexte. Les textes ou les activités utilisées lors des petits groupes différenciés rejoignaient les intérêts des élèves sans qu’ils soient faciles ou difficiles. Ce projet d’intervention en contexte suivait le modèle de réponse à l’intervention (RAI), plus précisément au niveau deux de la pyramide, soit un enseignement qui cible des élèves ayant des difficultés.
Nature des traces
- Duotang avec le nom de chaque élève avec tous les exercices faits
- Photos en action
Observations saillantes à travers les traces collectées
- Les élèves ne mélangent plus les pronoms avec les déterminants;
- Capacité à réfléchir sur le référant du pronom en contexte;
- 2 élèves voyaient ces moments comme du surplus de travail;
- Reconnaissance d’avoir pu davantage s’exprimer, car en classe ils avaient tendance à s’effacer avec les autres;
- Légère amélioration du résultat lors de l’examen de lecture en décembre pour tous.
| Fichier attaché | Taille |
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| photo_en_action1.jpg | 116.14 Ko |
| photo_en_action2.jpg | 113.08 Ko |
| duotang.jpg | 39.96 Ko |