J’ai fait mon quatrième stage au préscolaire. Depuis le début de l’année scolaire, j’avais fait plusieurs observations et j’avais constaté que mon groupe était composé d’élèves qui avaient besoin beaucoup d’encadrement et qui étaient très agités. J’avais aussi observé que leur temps d’écoute était bref. Par contre, du moment qu’ils étaient à la tâche, les élèves étaient très travaillants et le climat de la classe était propice aux apprentissages. De façon générale, les enfants participaient beaucoup en classe et ils adoraient effectuer les activités et faire de nouveaux apprentissages. Cependant, sur le plan comportemental, c’était un grand défi pour moi. Autrement dit, j’avais plusieurs élèves à trouble de comportement. Bref, en ayant plusieurs élèves au sein de ma classe qui avait un besoin flagrant de bouger, je me suis dit qu’il serait pertinent que je m’inspire de ce besoin pour orienter mon PIC.

Dans le but que les élèves soient davantage disposés aux apprentissages et qu’ils soient plus attentifs, j’avais planifié, lors de mon stage, des pauses dans lesquelles les enfants étaient amenés à bouger, à se relaxer et à se dégourdir un peu. Ces moments de pause se faisaient lors des transitions et je pouvais les faire à plusieurs reprises au courant de la journée. De plus, il était possible de faire une pause avec eux lorsque je sentais que « le pouls du groupe » était plus agité et que les élèves n’étaient pas disposés à faire l’activité planifiée. En mettant en place ces pauses actives, cela était très avantageux pour les élèves étant donné qu’ils pouvaient, à ces moments, dépenser leur énergie et, par la suite, ils avaient plus de faciliter à être attentifs et concentrés pour faire les activités.

Comme mentionner plus haut, mon intention d’intervention consistait à faire des pauses actives avec les élèves afin de répondre à leur besoin qui était de bouger. Par contre, à la suite de toutes les pauses actives, je  prévoyais toujours un retour au calme. En effet, lors des périodes actives, j’appréhendais le fait que les élèves puissent être excités. Afin de rendre le retour des pauses plus agréable et dans un bon climat de classe, je prévoyais un temps de retour au calme en effectuant de grandes respirations ou en faisant des postures de yoga. 

Voici des exemples de pauses actives ainsi que des activités à mettre dans les routines pour faire bouger les élèves quotidiennement :

• Intégrer une posture de yoga ou de tonus chaque jour lors de la routine du matin;
• Varier la position d’écoute des élèves, lors des causeries. (ex. : debout, assis, en sphinx, etc.)
• Faire des déplacements de différentes manières, lors des transitions. (ex. : pas de souris, à quatre pattes, à reculons, etc.)
• Utiliser le TBI pour faire danser les élèves ou pour faire des exercices. (ex. : Jeune en santé, Pierre Lavoie, danse des pingouins, Just danse, etc.);
• Sortir à l’extérieur avant la récréation pour faire des courses à relais ou des parcours;
• Faire des vitamines rythmiques avec les élèves;
• Faire le circuit pause active WIXX (Les élèves lancent le dé pour découvrir l’exercice que nous allons faire.);
• Faire des petites activités actives dans la trousse de Trottinette et Tourniquet;
• Faire des chansons avec des mouvements et de la danse;
• Faire des mini-parcours dans le corridor.

Voici des exemples de pauses relaxantes ainsi que des moyens pour faire un retour au calme avec les élèves :

• Prendre de grandes respirations;
• Travailler la respiration avec le CD de « Nicole Bordeleau »;
• Faire une petite séance de relaxation avec le CD « Calme et attentif comme une grenouille »;
• Faire le jeu « Yoga Spinner game »;
• Faire des positions de yoga en contrôlant sa respiration;
• Faire des étirements;
• Faire un massage à un ami.