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Mon stage s’est déroulé dans une classe de 5ième année, à l’école de l’Accueil. Pendant celui-ci, il m’a été possible d’observer de nombreuses situations lors desquelles les élèves démontraient des comportements relevant du stress ou de l’anxiété. Je pense notamment à une jeune fille de ma classe qui, dès les premières journées d’école, nous a clairement explicité son stress ainsi que son anxiété vis-à-vis d’une situation vécue l’année passée avec une autre élève de la classe. Cette élève a eu besoin d’un suivi de la part de la TES et d’une oreille attentive de la part de mon enseignante associée et moi-même. De plus, nous avons un élève qui possède un plan d’intervention et dans lequel il est mentionné qu’il souffre d’anxiété. Enfin, nombreux sont les élèves qui venaient témoigner qu’ils se sentaient stressés face à diverses situations (évaluations, prise de parole en classe, etc.). Les objectifs de mon PIC étaient donc les suivants : apprendre à réguler nos émotions, gérer notre stress et apprendre à fixer son attention.

            Afin de mettre en contexte ce projet, j’ai commencé par une lecture interactive de l’album « Simone sous les ronces ». Cet album nous a permis de parler de l’anxiété, du stress, d’échanger sur nos symptômes liés au stress et nos trucs pour nous aider à gérer ce sentiment. Nous avons par la suite fait une grande affiche qui étaient divisée en deux parties. D’un côté, chaque élève avait écrit sur un « post-it » leurs symptômes liés au stress, de l’autre côté se trouvaient des « post-it » expliquant leurs diverses stratégies pour gérer leur stress. Cette affiche était placée en classe pour que les élèves puissent s’y référer au besoin.

            Ensuite, nous avons commencé à faire de courtes périodes au retour des récréations de cohérence cardiaque et de pleine conscience. De plus, j’ai implanté au retour du diner, un moment pour soi lors duquel les élèves faisaient des mandalas, des « zentangles » ou de la lecture accompagnée de musique de relaxation. Enfin, les élèves avaient, dans leur bureau, une fiche sur laquelle il y a avait une banque de plusieurs stratégies courtes et simples de relaxation. La mise en place de ces activités m’a aussi permis de recueillir des informations quant aux sources de stress des élèves (questionnaire distribué en classe) et aux tâches plus stressantes. Par exemple, sur leur copie d’examen de verbes, les élèves devaient écrire, sur une échelle de 1 à 10, quel était leur niveau de stress vis-à-vis de cette tâche.

            Les résultats de la mise en place de stratégies de relaxation en classe sont variés. Premièrement, j’ai pu constater que les élèves appréciaient le fait d’avoir une banque de stratégies de relaxation et de pouvoir eux-mêmes choisir laquelle ils souhaitaient faire. Ensuite, j’ai aussi constaté que la relaxation n’est pas fait pour tous les élèves, surtout les plus actifs. De façon générale, le moment pour soi au retour du diner était grandement apprécié et les élèves me demandaient d’en faire plus souvent. De plus, les élèves appréciaient surtout les moments de relaxation avant les examens. L’échelle de stress écrite sur les copies des élèves nous a démontré que ceux-ci étaient plus particulièrement stressés devant ces deux tâches : les examens de verbes et les résoudre en mathématiques. Finalement, je n’ai pas encore analysé les réponses du questionnaire sur l’anxiété distribué aux élèves.  

 

Cohorte