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J’ai fait mon stage dans une classe de première année auprès de 20 élèves. Dès les premières semaines d’école, j’ai pu observer plusieurs difficultés au niveau de la motricité fine et de la préhension du crayon chez plusieurs élèves de ma classe. Mon projet d’intervention en contexte fut donc élaboré autour de la question suivante : « comment le développement d’habiletés en motricité fine peut influencer l’apprentissage de l’écriture ? » Le but était de répondre aux besoins des élèves afin de les aider à cheminer dans ce nouvel apprentissage qu’est l’écriture. En effet, j’ai pu observer qu’en plus d’avoir de la difficulté au niveau de la préhension du crayon, plusieurs élèves avaient aussi de la difficulté dans la réalisation des mouvements d’exécution, à tracer des lignes courbes, à lier les lettres ensemble lors de l’écriture cursive et à développer un intérêt pour l’écriture. Plusieurs élèves semblaient démontrer un manque de motivation quand la tâche qui leur était présentée incluait de l’écriture. 

J’ai débuté la réalisation de mon PIC avec une courte activité de dépistage que j’ai créé me permettant de cibler les élèves avec de plus grands besoins au niveau de l’écriture (voir la photo). Cette feuille me permettait de voir la réalisation des lignes courbes, la liaison des lettres cursives, le suivi de lignes pointillé et le respect des trottoirs. Cette activité de dépistage n’a pas pris plus de 5-10 minutes à réaliser. J’ai ensuite ciblé un sous-groupe de besoin parmi mes élèves. 

Pour ce qui est du reste de mon PIC, il devait se réaliser ainsi : 

- 5 à 6 périodes d’atelier pouvant être à la fois des périodes complètes ou des demi-périodes afin de suivre l’intérêt et la motivation des élèves. 

- Des ateliers autonomes pour les enfants ne faisant pas partie des sous-groupes de besoin.

- Des activités de développement de la motricité fine sous forme de jeux, ateliers ou activité dite « papier crayon ».

- Le but était d’amener les élèves avec des besoins au niveau (ou plus près) du niveau des autres de la classe.

Les ateliers autonomes pour les élèves ne faisant pas partie du sous-groupe de besoin : 

- Prise de petits objets avec des pinces

- Tracer de lettres et pratique de mouvement d’écriture

- Écriture de courtes phrases

- Découpage complexe

- Pratique de son nom en lettre attaché avec pinceau ou crayon de cire

- Tracer en suivant des lignes et reproductions d’image

- Construction de tour avec une main et des blocs

Pour ce qui est du sous-groupe : 

Période 1 : Reproduction de mouvements globaux sollicitant les bras, les coudes et les poignets. 

Période 2 : Reproduction de mouvements avec les doigts, pratique de la prise de crayon, jeu de crayon pour améliorer la fluidité et prise de petits objets avec des pinces.

Période 3 : Boules de pâte à modeler, chenille avec crayon, échange de gomme, coordination œil-main et l’exercice des chemins.

Période 4 : Reproduction de mouvement avec crayon et papier (tracer d’écriture et lettres).

Période 5 : Écriture et reproduction de phrases.

Il y avait donc une progression de prévue au courant des 5 périodes en sous-groupe dans le but d’arriver à la réalisation d’activité d’écriture. Au niveau des interventions, je prévoyais faire des rappels des stratégies apprises, faire de la différenciation pédagogique en offrant différents contextes d’apprentissage et en m’adaptant aux besoins des élèves. Je désirais aussi ajouter à ma planification des activités sollicitant la motricité fine au quotidien tel que projet d’art ou d’écriture, des ateliers, des jeux de société, etc. En ce qui concerne l’observation du développement des élèves et des résultats, je comptais faire de l’observation au quotidien à l’aide d’une grille. Je voulais aussi, à la suite des périodes dédiées à la réalisation de mon PIC, redonner une feuille dans le même style que celle réalisée pour le dépistage, mais présentant davantage de défi, et ce, à tout le groupe. Je désirais ainsi voir l’évolution du sous-groupe de besoin autant par rapport au groupe qu’au dépistage effectué au début du PIC. De plus, je voulais mettre en place un système d’autoévaluation du plaisir d’écrire et de l’aisance par la suite en classe. Les enfants allaient devoir dessiner à côté de leur tâche d’écriture le nombre de cœurs sur 5 qu’ils donnent à leur tâche réalisée selon la facilité de la tâche ainsi que le niveau qu’ils ont aimé la réaliser.

Malheureusement, à l’exception de l’activité de dépistage, mon PIC n’a pu avoir lieu en raison de la grève générale illimitée.

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Feuille_de_dépistage_PIC.jpg 16.47 Ko
Cohorte