Mon projet d'intervention en contexte s'est déployé dans une classe de maternelle 5 ans. Ce projet d'une durée de trois semaines était en lien avec l'acquisition d'habiletés motrices chez les enfants du préscolaire. J'ai piloté mon PIC pendant toute la durée de mon troisième bloc. Par ce projet, mon intention était d'intégrer des activités de motricité globale dans les routines et les transitions puisque le développement de la motricité globale est requis pour développer la motricité fine. En fait, son développement repose sur le tonus musculaire, la coordination et l'indépendance tronc-épaule-coude-poignet-main-doigts. Le projet visait également à développer des habiletés de motricité fine à travers différentes activités quotidiennes qui amenaient les enfants à travailler l'indépendance segmentaire des membres supérieurs. Autrement dit, par mon PIC, mon objectif était d’amener les élèves à améliorer la qualité de la préhension des objets, la pression exercée sur ceux-ci et le contrôle des mouvements. Bien entendu, j'avais en tête de rendre le projet ludique pour que les enfants se développement en ayant du plaisir !

J'ai réalisé ce projet à l’école de l'Escabelle qui est située dans l'arrondissement des Rivières dans la ville de Québec. C'est une très grande école qui accueille 660 élèves de la maternelle à la 6e année et qui est classée à 4 sur l'échelle de défavorisation.  Ma classe de stage était constituée de 10 garçons et de 7 filles. Un enfant dans la classe a un plan d’intervention en lien avec des défis langagiers et un autre plan d'intervention était à venir pour un enfant présentant des défis moteurs et langagiers. Les autres enfants du groupe ne présentaient pas de défis préoccupants en lien avec leur développement global. 

Dès le début de mon stage, j'ai pu observer que certains enfants présentaient des défis en lien avec la motricité fine. Ces défis pouvaient s'observer lors des activités de découpage, de coloriage et lors des activités de routine comme l'habillage ou la collation par exemple. 

Concrètement, en ce qui concerne les activités visant le développement de la motricité globale, j'ai modifié la routine du matin en y ajoutant des exercices, de la danse et du yoga. De plus, j'ai animé plusieurs transitions et déplacements en demandant aux enfants de bouger comme un animal (ex. : crabe, ours, singe, etc.) ou à quatre pattes. J'ai également proposé un parcours moteur aux enfants et un corridor animé dans lequel ils se déplaçaient en suivant des empreintes de pas posées au sol. Finalement, j'ai laissé la possibilité aux enfants de varier la position d'écoute en leur proposant de se coucher sur le ventre et d'appuyer leur tête sur leurs mains au besoin (position du sphinx) et ils pouvaient également adopter cette position lors des périodes de dessin.

Pour ce qui est des activités de motricité fine, chaque jour, nous avons fait une petite gymnastique des doigts pour venir travailler les doigts de manière indépendante. 

J'ai proposé différentes activités aux enfants : 

• Décoration d'un flocon de neige avec du papier bouchonné.
• Création d'un hérisson en pâte à modeler.
• Une balle de tennis qu'il faut remplir avec des nouilles (le petit glouton).
• Jeu d'association avec des pinces à linge.
• Des colliers de trombones.
• Dessiner debout et tenir sa feuille au mur.
• Manipulation de petits objets avec des pinces.

J'ai également bonifié le matériel du coin de manipulation en y ajoutant :

• Des crayons de cire;
• Des perles à enfiler;
• Des tracés;
• Différents jeux d'enfilage;
• Différentes activités de découpage.

Pour documenter mon PIC, j'ai conçu des grilles d'observations des OneNote. Dans ces grilles, j'ai pu écrire mes observations et y insérer des photographies. Bien entendu, le développement de la motricité fine des enfants s'observent sur une période beaucoup plus longue que trois semaines. J'ai pu observer certaines petits changements lors du pilotage de mon projet, mais ils ne sont pas significatifs.