Les élèves de ma classe de stage avaient souvent à travailler dans les manuels puisqu'ils devaient voir le curriculum de l'année complète en une demi année pour pouvoir se concentrer sur l'anglais par la suite. Sans toutefois passer à côté de la matière à voir pour réussir les évaluations proposées, je souhaitais aborder deux matières avec mon PIC : l’univers social et le français, et ce sans avoir à utiliser les manuels en question.

J’ai remarqué que la plupart des élèves n'étais pas «fans» de l'univers social. Je souhaitais donc changer cette vision de la matière en créant un projet significatif et intéressant pour eux. Mon intention était de plonger les élèves en 1820 afin de faire ressortir des éléments de la vie il y a 200 ans, et ce selon plusieurs aspects du programme : 

1. Activités économiques ;
2. Métiers ;
3. Moyens de transport ;
4. Mode de vie rural et urbain ;
5. Habitations ;
6. Loisirs ;
7. Alimentation ;
8. Vêtements ;
9. Autre.

Finalement, le français était très présent puisqu’ils avaient à écrire pour décrire la situation de leur ancêtre dans leur carnet. Par exemple : une journée typique, un récit, un texte narratif, la description du personnage, de son mode de vie, etc. (texte descriptif, narratif, documentaire, etc.)

J'ai présentement un carnet de démonstration que j'avais fait moi même pour modéliser le projet, ainsi que des photos prises par les élèves lorsqu'ils ont construit leur portfolio numérique à l'aide de Seesaw. Après avoir longuement observé et évalué les carnets des élèves j'ai pu faire ressortir les éléments marquant de la création de leur ancêtre. Par exemple, les enfants ont pour la plupart utilisé des prénoms datant d'au moins 1800, puisque nous avions abordé le sujet ensemble. En effet, je n'ai eu aucun projet me proposant un ancêtre du nom de : Kevin Desjardin, par exemple. Les élèves ont également bien compris l'utilité d'une carte conceptuelle pour structurer une idée et pour organiser des informations de façon logique. Le projet avait comme but également de montrer aux élèves comment faire une recherche efficace, et à réutiliser ces informations convenablement. Pour la plupart, la localisation géospatial de leur personnage a été une réussite. Le point choisi sur la carte ainsi que le nom de l'endroit où il vivait étaient cohérents et les élèves savaient situer leur ancêtre dans le Canada. 

Je pense que le projet est une réussite en général, et je crois avoir amené les élèves à voir l'univers social sous un autre angle. Il en est de même avec le français, car ces derniers ont pu écrire sans avoir à se soucier des mots employés ainsi que des restrictions souvent rencontrées lors d'une évaluation d'écriture en français.