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jan 23 2018

Les problèmes observés en classe

J'ai effectué mon dernier stage au préscolaire dans une classe comptant 18 élèves. Dès le début du stage, j’ai remarqué que plusieurs élèves n’arrivaient pas à rester assis sans bouger. Je devais souvent rappeler la posture d’écoute. En effet, sur le tapis, ils gigotaient, touchaient les autres, se couchaient sur le ventre ou sur le dos, etc. Ces comportements faisaient en sorte qu'il était très difficile pour eux de rester attentif pendant les activités. Cela était problématique, car leur trop-plein d’énergie nuisait au bon fonctionnement de la classe. 

Ma réflexion

J'ai réfléchi aux moments où les élèves peuvent dépenser leur énergie au préscolaire et j'en suis venue à la conclusion que les élèves de maternelle ont très peu d'occasion de dépenser leur énergie. Effectivement, les élèves au préscolaire n’ont que deux périodes d’éducation physique par mois et n’ont pas de récréation. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’intégrer davantage de moments actifs dans la classe en faisant de la danse hip-hop. Mon projet concordait aussi avec le projet Actif au quotidien auquel mon école est inscrite depuis deux ans. Ce projet demande aux enseignants d'intégrer le plus de moments actifs dans la journée.

J’ai amorcé mon projet avec une activité sur le rythme et ensuite j'ai introduit le hip-hop aux élèves en leur montrant des vidéos. Après une discussion sur ce style de danse, je leur ai enseigné une chorégraphie et nous la pratiquions à chaque semaine. Au mois de novembre et de décembre, les élèves ont eu la tâche d’inventer le restant de la chorégraphie. Ils ont eu des moments pour inventer et pratiquer leur mouvement pour ensuite l’enseigner aux autres élèves.

Les traces disponibles

À la fin des périodes de danse, les élèves devaient s’autoévaluer. Ils remplissaient un coupon selon le plaisir qu’ils ont eu et selon le niveau de difficulté de la danse. De plus, lorsque les élèves inventaient leurs mouvements, ils devaient les dessiner sur une feuille de couleur. Lorsqu'ils enseignaient leurs mouvements, ils devaient montrer leur feuille et l'expliquer aux autres élèves. À la fin des périodes de danse, j’enrégistrais les élèves afin de leur montrer le résultat de leurs efforts.

Les observations saillantes

Les autoévaluations révèlent que les élèves aimaient beaucoup la danse et de plus en plus au fil du projet. En outre, les élèves qui enseignaient leurs mouvements avaient moins de difficulté pendant cette période. La multitude de vidéos révèle aussi leur amélioration. En effet, au début du projet, les élèves ont de la difficulté à exécuter certains mouvements et, à la fin, ils sont capables de suivre la musique et leurs mouvements sont bien plus assumés.

Documents
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autoevaluation_danse.docx 70.63 Ko
Cohorte