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Tout d’abord, mon stage s’est déroulé dans une classe de première année où j’ai pu enseigner à quatorze élèves. J’ai rapidement réalisé que plusieurs d’entre eux avaient des difficultés d’apprentissage, notamment les trois enfants qui reprenaient leur première année et pour qui nous avons élaboré des plans d’intervention. De plus, d’autres élèves avaient aussi des difficultés marquées, plus particulièrement en français, mais aussi en mathématique. J’ai alors cherché un moyen concret pouvant les aider en ciblant les difficultés propres à chacun sans toutefois nuire au rythme d’apprentissage des autres élèves de la classe.

Alors, dans le cadre du projet d’intervention en contexte, j’ai choisi d’expérimenter avec les sous-groupes dans le but de faire progresser les élèves présentant des difficultés d’apprentissage. J’ai donc pu accompagner ces enfants, que ce soit pendant les activités ou par la suite, en faisant des rétroactions et de la consolidation. Je notais alors mes observations en utilisant des grilles datées, qui me permettaient de voir la progression de chacun ainsi que les notions sur lesquelles nous devions encore travailler.

Dès le mois d’octobre, j’ai utilisé mes observations ainsi que les évaluations formatives et sommatives réalisées en classe afin de définir les difficultés principales des élèves. J’ai ensuite formé des sous-groupes comprenant des enfants ayant des besoins similaires pour travailler certaines notions avec eux, malgré le fait que les objectifs pouvaient varier. Ainsi, un objectif pouvait être d'améliorer le dénombrement d'une collection de moins de vingt objets pour un enfant et de reconnaître les nombres de zéro à trente pour un autre. Finalement, j’ai réévalué les besoins en fonction des observations que j’avais recueillies en cours de route et j’ai effectué quelques modifications. De ce fait, certains élèves n’avaient plus besoin des sous-groupes alors que d’autres y ont été ajoutés après avoir rencontré d'importantes difficultés.

En ce qui concerne les élèves qui n’avaient pas du tout besoin des sous-groupes, ils faisaient alors du travail autonome, que ce soit des activités de consolidation ou encore des ateliers. J’avais donc créé une échelle d’autonomie pour les guider et éviter les nombreuses interruptions. J’avais aussi privilégié la mise en place des sous-groupes pendant la période de lecture, alors que les autres élèves faisaient de la lecture individuelle ou en duo.

Grâce aux sous-groupes, j’ai vu une réelle amélioration chez la plupart des élèves qui en ont bénéficié. En effet, j’ai pu retirer certains enfants des sous-groupes, car ils s’amélioraient considérablement et ils rejoignaient même la moyenne du groupe. J’ai aussi pu voir les effets positifs de ce projet à travers les résultats des élèves dans les différentes évaluations.

Documents
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echelle_dautonomie.pdf 156.3 Ko
suivi_sous-groupe_mots_dorthographe.docx 22.1 Ko
Cohorte