Contexte
Mon stage 4 se déroulait dans une classe de niveau préscolaire. J’ai remarqué, dès les premiers jours, que plusieurs élèves se désintéressaient et se démotivaient rapidement devant une tâche. D’autres ne s’exécutaient pas devant une tâche, probablement anxieux devant la possibilité de se tromper. J’ai donc décidé de mettre des moyens en place afin d’engager davantage les élèves dans leur processus de développement et d’en faire mon PIC.
Moyens et interventions
Pour engager les élèves, je me suis dit que je devais premièrement partir davantage de leurs intérêts. C’est ce que j’ai fait en partant de leurs questions à la suite de la lecture d’un livre. Ces questions étaient l’origine de plusieurs activités orchestrées en classe. Je les ai également invités à faire des petites présentations pour s’initier aux habiletés de communication. Lors de ces présentations, ils détaillaient un objet qui les représentait (intérêt, passe-temps, culture, etc.). Ils étaient donc naturellement à l’aise et motivés. Les enfants ont également eu l’idée de construire une fusée pendant notre thème de l’espace et ils ont choisi eux-mêmes les matériaux qu’ils allaient utiliser, ils ont fait le plan et discuter de la façon dont ils allaient se séparer les tâches. Lors de ces différents exemples d’activités, j’ai pu voir une plus grande motivation et un enthousiasme révélant leur intérêt à apprendre.
J’ai également laissé plus de choix aux enfants afin qu’ils puissent meubler leurs journées d’activités qui les motivent (choix d’ateliers, d’activités structurées, etc.). J’offrais également plus de choix dans le contenu des activités (formes différentes pour un bricolage, etc.). Cela faisait également en sorte de laisser plus de place à leur créativité, ce qui était une autre intervention que je voulais mettre en place. Je voulais qu’ils puissent s’exprimer davantage et se sentir attachés à ce qu’ils entreprenaient. Pour ce faire, je leur donnais des directives pour les étapes à suivre dans une activité, mais je leur laissais plus de liberté quant au contenu. Par exemple, leur du bricolage d’un squelette en cures-oreilles, la technique de collage et de découpage était enseignée, mais les enfants avaient la liberté de choisir la forme qu’allait prendre leur squelette (un qui danse, l’autre chante, etc.) et de créer le visage de leur choix (avec une expression particulière).
De plus, je voulais intégrer davantage les TIC afin de rendre certaines activités plus stimulantes tout en utilisant ces ressources de façon à ce qu’elles soient des valeurs ajoutées et non des alternatives au détriment de la manipulation. Nous avons donc fait des histoires séquentielles avec BookCreator, les enfants ont fait parler leur monstre de pâte à modeler avec ChatterPix, ils ont animé des personnages avec ScratchJr, ils ont fait des mathématiques à l’aide de Beebot et bien plus encore.
Finalement, j’ai même instauré un conseil de coopération dans cette classe de préscolaire ! Ce conseil me permettait à la fois de mieux les connaître, de les écouter, de leur faire participer aux décisions de la classe et d’augmenter leur sentiment d’appartenance au groupe.
Au fur et à mesure des semaines, j’ai vu beaucoup de sourires dans le visage des enfants pendant qu’ils se développaient. Surtout, j’ai vu des enfants qui s’attachaient à ce qu’ils réalisaient et qui s’enthousiasmaient face aux différentes activités.
Fichier attaché | Taille |
---|---|
questions_des_eleves.jpeg | 1.83 Mo |
presentation_metier_policier.jpeg | 1.99 Mo |
beebot_araignees_mathematiques.png | 238.94 Ko |
tableau_conseil_de_cooperation.png | 1.05 Mo |